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Thomas Mercier
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Vingt heures. C'est l'heure qu'il était, et c'est aussi le temps qu'il restait à un commandant et toute sa brigade pour retrouver une petite fille, Léa, enlevée par son père qui n'en avait plus la garde. Au-delà de ce délai, l'équipe savait que les chances de retrouver Léa et son père allaient diminuer. Mais ce soir la soirée s’annonçait longue pour le commandant du « 36 quai des Orfèvres », Thomas Mercier, beaucoup plus longue que s'il la passait chez lui à travailler sur une enquête, qu'il menait depuis maintenant 5 ans et qui l'occupait pendant ses longues soirées, quand il n'était pas de garde. Mais il n'avait pas le choix, ses équipiers comptaient sur lui. Et après tout, avec le temps, il commençait à s'y faire depuis 8 ans qu'il était commandant. Mais Thomas , savait, au fond de lui, que cette enquête allait être difficile, ces temps-ci il n'avait pas trop la tête à ça. Lui qui s'impliquait énormément dans toutes ses enquêtes, il avait en ce moment, du mal à se concentrer. Assis à son bureau, Thomas paraissait petit tant sa chaise était basse, bien qu'il fût en réalité très grand. De temps en temps, il ouvrait de longs tiroirs dans le bas de son bureau et y plongeait ses longs bras pour attraper une pile d'anciens dossiers, mais il avait un bras avec lequel il ne pouvait atteindre le fond des tiroirs car une cicatrice laissée par une balle sur son épaule droite l'en empêchait. Les tiroirs étaient si bas qu'ils forçaient Thomas à rentrer ses larges épaules sous son bureau, et même son visage, ovale, avec un menton et des lèvres droites sous lesquelles on pouvait voir ses belles dents blanches, un large front avec une ride du lion bien prononcée, un petit nez bien centré et des yeux bleus, mais rougis tant il était fatigué. Seule une petite mèche de ses cheveux bruns dépassait. Une collègue vint le voir pour la énième fois de la journée. A vrai dire elle venait le voir dès qu'elle en avait l'occasion, en trouvant, à chaque fois, un nouveau prétexte. En effet cette collègue s'était éprise de sentiments pour le commandant. C'est vrai qu'il était plutôt fin, musclé et que son physique était plutôt avantageux, mais il avait trente-cinq ans. Alors, en honnête homme et courageusement, il avait préféré mettre les choses au clair avec elle et il lui avait dit, gentiment bien sûr, qu'ils resteraient amis, car il ne pouvait envisager une relation amoureuse. Cet homme, Thomas Mercier, avait une autre préoccupation bien plus importante que cette enquête sur laquelle il commençait à peine à travailler avec son équipe. Ce soir l'équipe était au complet, les lieutenants Julie Moreau et Martin Fournier étaient là tout comme l'informaticien Grégory Rousseau. Tous les trois s'activaient dans la salle de travail, les deux lieutenants au milieu des bureaux, autour d'un grand tableau transparent à placer ou déplacer des photos et Grégory sur ses ordinateurs, comme d'habitude, à faire des recherches. Le commandant, lui, réfléchissait. Du moins il essayait, mais il avait du mal car une autre enquête lui trottait dans la tête. Cette enquête c'était la sienne, celle dont il avait fait une affaire personnelle. Il souhaitait plus que tout retrouver le meurtrier de son père, tué en voulant sauver une petite fille qui avait été prise en otage. Dans sa tête, il se voyait encore, il y a maintenant huit heures, décrocher son téléphone, se lever, vêtu d'un jean foncé avec des chaussure noires un peu abîmées, mettre son manteau noir par dessus son joli pull noir avec un col en V et des coudières grises, et traverser la brigade à toute vitesse pour se retrouver devant la Seine et laisser sortir toute cette joie qui avait sommeillé jusque là en lui, depuis le jour où il avait appris le décès de son père. Depuis qu'il savait qu’Interpol aurait retrouvé la trace du preneur d'otage, il paraissait distrait et pensif mais devant ses collègues, il gardait tout de même le sourire et essayait de cacher son manque de concentration même s'il savait que Julie, Martin et Grégory se doutaient de quelque chose. Après tout ils n'étaient pas flics pour rien. Pourtant toute l'équipe savait combien les enquêtes sur les enfants prenaient de l'importance pour lui, surtout qu'accrochée sur le mur au-dessus de son bureau, la photo de son père, ancien commandant de cette brigade, semblait veiller sur lui, et c'était en partie pour son père que Thomas se battait depuis huit années, contre les crimes, et particulièrement ceux qui touchaient les enfants, comme cette petite fille pour qui, dix-neuf ans auparavant, son père avait laissé sa vie. Mais cette fois et pour la première fois, ses investigations sur la mort de son père allaient prendre le dessus. Cependant Thomas essayait, comme toujours, de faire en sorte que son enquête n’empiète pas sur celle de la petite Léa bien que cela soit difficile cette fois- ci. Vingt minutes s'étaient écoulées. Thomas était toujours assis à son bureau et il avait l'impression d'être resté là à réfléchir durant des heures sans pour autant avoir avancé sur l'affaire « Léa »mais il se défit de cette idée en se disant que pour l'instant, tant que Grégory n'avait pas localisé le père de la petite, il ne pouvait rien faire. Dans la salle de travail il faisait chaud, et cette chaleur étouffante ne faisait que renforcer cette sensation d'enfermement à cause de ces murs entièrement recouverts de briques rouge mais aussi de tous les bureaux alignés et agencés de manière à ce que leur disposition forme une sorte de grand rectangle pour que tout le monde puisse voir le tableau central, monté sur roulettes. Alors pour échapper à cette sensation, l'équipe avait ses petites habitudes. Dès qu'elle commençait à se faire sentir, souvent en début de soirée après une journée passée à avancer sur l'enquête, l'équipe sortait manger quelque chose. Des fois ils se rendaient ensemble dans un restaurant pas très loin sur les bords de la Seine, mais certains jours ils restaient manger à la brigade. Ce soir, ils resteraient à la brigade. Ils sortirent de la salle, Julie sortit la dernière et ferma la porte. Ils se retrouvèrent tous dans le grand couloir et déjà la chaleur ne se faisait plus sentir. L'équipe le traversa, passa devant les fenêtres donnant sur les salles d'interrogatoire mais une seule des trois était occupée, et tous passèrent les grandes portes qui marquaient la séparation avec le hall d'entrée de la brigade. Là, ils retrouvèrent Maxime, c'était l'homme de garde et depuis le temps qu'il travaillait ici, ils le connaissaient plutôt bien. Et tous les cinq, pour ne pas manquer à leur petit rituel, se dirigèrent immédiatement vers leurs distributeurs favoris pour acheter de quoi manger et une boisson, et foncèrent s'asseoir sur les canapés et les fauteuils pour se sustenter tranquillement autour de la petite table et se détendre après une dure journée de travail. Et c'était à celui qui aurait la meilleure place, celle d'où on pouvait voir parfaitement la promenade sur les bords de Seine. Tout le monde riait et l'équipe semblait passer un bon moment à regarder les gens passer dans la rue, sur les bords de ce petit morceau de Seine qui longe le quai des Orfèvres. Ce joli quai sur lequel se dressent de magnifiques bâtiments de pierres blanches ou de briques rouges. Et c'était aussi pour ça que Thomas était attaché à ses collègues, et amis, pour tous ces moments de détente qui lui remontaient le moral ou lui permettait de se concentrer de nouveau sur l'enquête en cours et d'oublier ses problèmes personnels. C'est ce qui était le plus difficile dans son métier, oublier ses problèmes personnels, car avec une affaire comme la sienne, on pouvait vite se laisser absorber. Maintenant, l'équipe avait terminé de manger. Et tous regagnèrent la salle de travail. Avec la nuit qui commençait à tomber, la chaleur n'était plus aussi étouffante et Julie, Martin, Grégory et Thomas allaient enfin pouvoir continuer leurs recherches dans de meilleures conditions. Grégory se remit à étudier sur ses ordinateurs, Martin et Julie, eux, se remirent en place autour du tableau central. Le commandant se rassit à son bureau. Et malgré son énorme volonté de vouloir retrouver la petite Léa, il ne put s'empêcher de repenser à ce coup de téléphone inespéré d'Interpol qui aurait retrouvé la trace du suspect ayant abattu son père. Mais les chances de retrouver la petite Léa diminuaient au fur et à mesure que les heures passaient : la nuit risquait d'être longue.<!-- ======================================================= --> <!-- --> <!-- CONTENU DE L'ARTICLE - ÉCRIRE CI-DESSOUS --> <!-- --> <!-- ======================================================= --> <!-- ============= LIEN D'ACCES RAPIDE - NE PAS SUPPRIMER ============= --> <br/><hr> * [[Accueil | Retour à la page d'accueil]] <!-- ============== MISE EN CATEGORIE - NE PAS SUPPRIMER ============ --> [[Catégorie:GeoWiki/Articles]] [[Catégorie:Avatar]] [[Catégorie:Portraits GéoLittÉ]]
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