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Une passion commune

	Un petit rayon de soleil d’août me réveille soudainement. Je m'appelle Tara Ionni, j'ai seize ans, je suis brune et plutôt grande et élancée pour mon âge. Je suis dans ma chambre, dans la maison de ma grand-mère, qui se trouve à Saint-Emillion en Aquitaine, et qui pour moi est vraiment perdu dans les vignes et les champs, mais c'est cela que j'aime, moi, la discrétion et la mythologie grecque. Je me réveille donc un peu de mauvaise humeur de se réveil forcé : il est sept heurs et demi  quand même! Mais cela ne dure qu'un court instant car soudain je me rappelle où je suis, que je suis en vacance et qu'il fait déjà beau dehors. Je regarde ma tapisserie qui est d'un beau marron clair, ce qui fait, je trouve un très beau mélange avec les meubles de ma chambre qui sont eux de couleur or, si finement ornés de signes et de dessins sur la mythologie grecque. Cette chambre, c'est mon grand-père qui était d'origine grecque qui me l'a faite il y a tellement longtemps, c'était quelques mois après ma naissance alors qu'il ne savait même pas que nous avions une passion commune : la mythologie grecque. Je pense que c'est son instinct qui  l'a poussé à le faire mais je trouve cela très bien et étonnant à la fois. Malheureusement il est décédé quelques mois après avoir réalisé ma chambre et il n'a pas pu me montrer son trésor : une magnifique bibliothèque contenant  de nombreux livres sur la mythologie grecque et de mystères. Je reviens à la raison après ce souvenir qui est pour moi très douloureux, que cette chambre et ces meubles font revivre, car ils possèdent des détails si discrets pour quelqu'un qui ne vit pas ici et qui n'a pas autant étudié ces meubles avec attention, par amour et par admiration pour une personne que vous avez très peu connu et qui vous laisse une sorte de dernier message. Par exemple sur chaque poignée de porte ou de meubles se trouve un petit morceau de légende de la déesse Athéna, déesse de la sagesse, de la raison et de la stratégie guerrière. Je pense que mon grand-père pensait que j'allais devenir un peu comme elle rien qu'en me regardant, pour ma part aujourd'hui je n'en sait rien si j'ai réussi, seul mon grand-père pourrait en décider. 
	Je décide de me lever, je pose alors doucement mes petits doigts de pied sur le parquet marron qui grinçe très légèrement sous mon poids (je fais cinquante kilos pour mon un mètre soixante-quinze). Ensuite je me dirige vers mon armoire qui se trouve à droite et prends mes vêtements : un short noir aux reflets dorés et un débardeur noir qui fait ressortir mes yeux bleus électriques et attache mes longs cheveux bruns en queue de cheval. J'ouvre mes rideaux ainsi que ma fenêtre laissant passer un parfum de fleurs mêlé à celui des champs et des vignes, je hume un instant ces odeurs et observe les champs et les vignes à perte d'horizon qui se mélange avec la vue du soleil d'août qui est déjà levé, et qui annonce une très belle journée.
	Je sors de ma chambre et tombe nez-à-nez ou plutôt devrais-je dire nez-à museau avec Kiara ma chienne, qui est de la race des bouviers bernois alors voilà quoi cela me fait toujours un petit choc en la voyant quand même. Je caresse son poil si doux et agréable au touché, pour moi ce geste est devenu naturel avec ma chienne qui ne me lâchait plus d'une semelle depuis que je l'avais trouvé au fond d'un fossé près d'une autoroute cela fait maintenant deux ans. Je descends deux par deux les escaliers avec elle comme pour faire la course et retrouve ma grand-mère à la cuisine. Ma grand-mère et moi on s'entend vraiment bien depuis la mort de mon grand-père, on s'aide mutuellement et pour moi c'est vraiment le paradis ici. En entrant dans la pièce, suivi de près par Kiara, je découvre ma grand-mère en train de préparer le petit-déjeuner. Je la salue puis je vois une pomme posé sur la table. D'un petit signe discret je lui demande si je peux la prendre et elle me répond elle aussi d'un petit hochement de tête affirmatif qui fit onduler ses longs cheveux bruns. Je prends donc la pomme et pars dans le salon pour la déguster tout en caressant Kiara tout en observant le salon qui est maintenant assez vide niveau décoration car ma grand-mère avait essayé d'enlever le plus d'éléments possibles qui lui faisait penser à son mari. Une fois fini, j'aide ma grand-mère a faire la vaisselle, puis je monte me débarbouiller le visage et me rendre à peu près présentable.
	Je me rends ensuite dans la bibliothèque de mon grand-père que j'avais découverte cela fait maintenant trois ans Je m'en rappelle comme si c'était hier : je me promenais en flânant dans la petite maison pour aller vers le sous-sol quand je tomba sur une magnifique porte sculpté dans du chêne avec de nombreux signes mythologiques ce qui m'intrigua car à cette époque je m'intéressais déjà à cela. Ma grand-mère était absente et la tentation et la curiosité l'emportèrent : je crocheta  la serrure car la porte était fermée à clé. Lorsque j'ouvris le porte, une odeur de renfermé me brûla la gorge et les narines mais j'étais tellement stupéfiée par ce que je vis que je ne le remarqua même pas. Quand je repris mes esprits, je me rendis compte que j'étais dans une immense bibliothèque qui était consacrée à la mythologie grecque, avec douze parties, six de chaque coté et une au centre, et je pensa immédiatement aux douze dieux olympien c'est à dire : Zeus, Héra, Poséidon, Athéna, Arès, Déméter, Apollon, Artémis, Héphaïstos, Aphrodite, Hermès et Dionysos. En avançant je me rendis compte que mes déductions étaient bonnes car à l'entrée de chaque partie se trouvait une statue qui représentée le dieux associé avec ses attributs comme par exemple Athéna, déesse de la sagesse, de la raison et de la stratégie guerrière représentée avec un olivier, une lance, un casque, un gorgonéion (bouclier orné d'une tête de Méduse), et  une chouette ou bien Dionysos dieu du vin et des fêtes avec une Thyrse, une grappe de raisin, un bonnet phrygien, une panthère, un lierre, une pomme de pin, un raisin et une vigne.  J'avais alors passé des heures  à tout admirer et je remarqua même que mon grand-père s'était vraiment appliqué pour Dionysos et Athéna j'en avais donc déduit qu'il aimait beaucoup Dionysos. Je m'étais attardé sur un livre intitulé « L'histoire des dieux grecs » qui était posé sur un bureaux d'érable. Je l'avais lu et j'étais tellement passionné que je ne vis pas le temps passé et je m'endormis dessus à peine ai-je finis de le lire. Ce fut ma grand-mère qui me réveilla, ne me dis rien et depuis je passe mon temps dans cet endroit.
	 Ce souvenir  me fis sourire et je pousse donc la porte avec la même curiosité et soif de connaissance qu'il y a trois ans. En entrant je regarde les deux couleurs dominantes, les mêmes que ma chambre c'est à dire l'or et le marron clair et les nombreuses fresques qui ornaient les murs. Cela sentait toujours le vieux livre mais avec une petite odeur de pomme car j'avais nettoyé et rangé cette  pièce le premier jour de mes vacances et c'était de plus une façon de voir ce que je n'avais pas encore découvert, c'est à dire plus de la moité de tout les livres. Je me dirige vers  la statue de Dionysos en hommage à mon grand-père où j'avais déposé au pied de la statue une photo de celui-ci que je regarde à chaque fois comme une sorte de rituel, un lien qui nous uni tout les deux. Après cela je fais un tour de vérification alors que Kiara allait déjà dans son panier que je lui avais acheté spécialement pour cette pièce et je me dirige ensuite vers ma partie préférée : celle consacrée à Athéna.
	J'avais rangé tout les livres qui lui étaient consacrée par ordre alphabétique et dressé un inventaire pour pouvoir m'y retrouver plus facilement parmi tout cela. Je parcours des yeux l'inventaire accroché au mur et choisit de prendre « Athéna, une histoire de famille » qui avait été rédigé par mon grand-père lui même ce qui me fais un choc en l'ouvrant et je me demande soudain pourquoi je ne l'avais pas remarqué avant peut-être parcequ’il était au milieu de tout les autres livres. Je verse alors quelques larmes car à l'intérieur je découvre un lettre qui j'en suis sur avait été rédigé par mon grand-père, qui m'était destiné et tout de suite je me maudis intérieurement de ne pas l'avoir découvert plus tôt.  Je l'a prend délicatement et l'ouvris : il y a un texte écrit de la main de mon grand-père, et je la lis tout en continuant de pleurer silencieusement :
« Chère Tara...
	Si tu es en train de lire de lire cette lettre c'est que tu as découvert mon trésor et j'en suis très heureux rien qu'à l'idée même si je doute que se sois ta grand-mère qui te l'a montré.
	Là dessus il avait raison mais je ne pense pas qu'il pensait que j'allais crocheter la serrure pour le découvrir son trésor, mais bon passons.
Je voulais te dire que j'ai toujours aimé depuis le jour où je t'ai vu et le peu de temps de temps que j'ai passé avec toi ont été » très agréable et je suis sincèrement désolé qu'on n'a plus faire plus ample connaissance. J'ai vu dans ton regard que tu allais avoir le caractère d'Athéna, et à l'instant où tu lis cette lettre je sais que tu l'as. Je pense que tu as deviné que j'aimais beaucoup Dionysos et que j'ai consacré une grande partie de ma vie à cette endroit et c'est pour cela que je te demande de la préserver et de continuer à l'enrichir de connaissances je sais que tu en ai capable,  je compte sur toi. Je veux que tu sache que depuis chaque génération cette bibliothèque est préservée et complétée selon les époques par une personne de la famille et cela depuis très très longtemps tellement que je ne sais même pas depuis quand, pour cette époque se sera toi. Je te fais confiance, je sais que tu en prendras soin et que tu aideras ta grand-mère, c'est vraiment dommage que l'on s'est très peu connut mais bon voilà nous ni pouvons rien et  que les dieux te protègent.
Ton grand-père qui t'aime, fille d'Athéna »
	Quand je finis de la lire, s'en fut trop pour moi, je pleurs alors sans retenue mais discrètement quand même pour ne pas attirer de soupçons auprès de ma grand-mère à qui, je pense ne lui parlerais pas de la lettre, cela la ferait trop souffrir. Je pense alors que pendant trois ans je m'étais un peu énervé contre mon grand-père car je pensais qu'il ne m'avais rien laisser mais je me trompais et là je m'en veux terriblement, je remarque qu'à cet instant il me manque terriblement mais je reprends courage. Ne m'avait-il pas donner une sorte de mission ? Ne compter t-il pas sur moi pour la préserver, de lui faire honneur en continuant son travail ? Eh bien je fais parti de la famille alors oui je vais le faire en son souvenir. Je reste longtemps à méditer cette lettre que je remets finalement dans le livre et me dit que si mon grand-père l'avais mise dans celui-ci alors cela voulait sûrement signifier qu'il devait être très intéressant et qu'il avait quelque chose de plus que les autres. Je ferme le livre et observe sa couverture : arrière plan marron avec comme titre écrit en doré : « Athéna, une histoire de famille ». Je n'en fus qu'à moitié étonné étant donné la lettre et commence à le lire. Oui ce livre écrit de la main de mon grand-père est vraiment passionnant et j'ai l'impression qu'il m'était dédié. Je suis tellement absorbé par ma lecture que je ne vis pas le temps passé et à la dernière page j'ai juste le temps de remarquer qu'il y avait de nombreuses pages blanches, sûrement pour que je le complète que je m'endors.
 	Je me réveille, il fait tout noir, je prends peur mais sens le contact d'un livre sous mes doigts et me rappelle que je me suis endormi et que ma grand-mère a du éteindre la lumière. Je regarde ma montre : sept heures du soir. Je pense aussitôt que j'avais du lire pendant un bon moment avant de m'endormir sur la dernière page du livre. Avec un grand sourire je me rendis compte que j'avais fait comme le premier jour où j'avais découvert la bibliothèque. Je me lève et me dirige vers la cuisine avec Kiara qui était restée pour me surveiller, me fis un sandwich et alla dans ma chambre en saluant ma grand-mère qui ne me demanda aucune explication. 
	Une fois dans mon lit, je songe à cette bibliothèque si mystérieuse qui m'a apporté tant de chose. Je m'endors en songeant à mon grand-père, la bibliothèque, Athéna et à cette découverte, vivement le lendemain puis plus tard à ce voyage à New-York que je devais faire pour continuer mes recherches.

Keraudren Ilona 2nd 7















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