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Dans la plaine rase où des rafales de vent soufflaient,  un homme suivait seul la grande route qui menait au village de Plogoff. L’homme était parti de sa ferme l’après-midi  vers quinze-heures, se rendant au village pour acheter de la nourriture pour ses bêtes. Cet homme se nommait Richou, son surnom était Le Geulsans (surnom donné par les habitants de Roscoff qui le caractérisait comme un « gueulard » et un paysan). Il possédait une grande ferme de 50 bêtes, et 3 champs de 1 hectare. Il vivait dans sa ferme avec sa femme Marine  et son fils de 17 ans, Thomas. 
 Il marchait rapidement, d’un pas décidé,  grelottant sous le coton aminci de son bleu de travail en tissu vert foncé. Il portait un chapeau en paille, des bottes noires, était musclé, avec un visage ovale, un teint bronzé, et un front tout ridé. Il avait des yeux marrons et une cicatrice sous l’œil droit. Avec son gros nez et ses cheveux très courts d’un brun grisonnant, il avait à la fois l'expression d'un homme nerveux et d'un vieux paysan. Richou était quelqu’un d’égoïste mais il n'avait pas que des défauts, car il était aussi débrouillard, aisé et assidu. Il n'avait pas sa langue dans sa poche. Il passait son temps à travailler.
De nombreux sacs en plastique dans sa main droite  le  gênaient  beaucoup.  Il marchait depuis trente minutes, lorsque tout d’un coup  deux feux de voiture l’éblouirent, l’homme fit un signe de la main gauche pour demander  à la voiture de s’arrêter puis il demanda : 
Vous allez au village de Plogoff   ?demanda Richou d’une voix forte.
Oui. C’était un paysan lui aussi et d’un regard méchant le conducteur  lui fit signe de monter dans la voiture.
Merci, répondit l’homme d’une voix forte.
     Dans la voiture, le calme régnait, il n’y avait aucune discussion.  Arrivé au village l’homme descendit  de la voiture en remerciant le conducteur. Dans la rue principale du village, il y avait trois personnes qui marchaient devant  lui, il y avait deux magasins de vêtements, une boulangerie, un bar, une supérette et un magasin de nourriture pour animaux. Il marcha vers le magasin de nourriture pour animaux, et il pointa d’un étrange regard l’enseigne du magasin car elle avait changé de nom. Ce qui l’inquiétait c’était de savoir si le prix de la nourriture avait  augmenté. D’un visage étonné, il entra dans le magasin, puis il constata que le prix n’avait point augmenté(car sinon c’était le prix de ses bêtes qu’il fallait augmenter puisqu’il tenait absolument à avoir un bon revenu, pour que son fils plus tard pût acheter une nouvelle ferme modernisée). Il remplissait ses sacs de nourriture puis il alla à la caisse pour payer, il demanda à la caissière :
 Vu le nombre important  de paquets de nourriture que j’ai pris et vu que je suis pauvre, serait-il possible d’avoir une réduction sur le prix final ?
Il n’y a pas de négociation ici, le prix c’est le prix, monsieur ! répondit sèchement la caissière.  
D’un  regard monstrueux, il paya et partit avec ses sacs remplis  de nourriture. Dans le village de Plogoff peu de gens lui souriaient,  il n’était  pas apprécié car il était égoïste et grippe-sous.
      Sur le chemin du retour, sous la nuit étoilée, son chemin était éclairé grâce aux étoiles et à la lune. Il était vingt heures, lorsqu’une grosse voiture s’arrêta au bord de la route, puis une demoiselle lui fit un signe pour entrer dans la voiture, il posa ses sacs sur la banquette arrière et s’installa. L’homme était bien vu par la bourgeoisie grâce à son enrichissement (la demoiselle était une bourgeoise). Arrivé à sa ferme, il déposa ses sacs dans un hangar, puis alla voir sa femme, qui  lui demanda :
Pourquoi tu n’as pas pris la voiture ? tu aurais eu plus de facilité à transporter ces sacs !
Car cela fait trop bourgeois de prendre la voiture pour aller au village, et si jamais le maire découvre mon salaire, j’aurai une taxe plus élevée à payer ! Donc je ne pourrai pas agrandir mes terres pour avoir des récoltes plus importantes. (l’homme ne veut en aucun cas que le maire découvre son salaire ou découvre qu’il soit riche). Et Je ne veux pas que les autres paysans découvre que je gagne bien ma vie car sinon ils ne me prêteront plus de terres car ils estimeront que j’ai assez d’argent pour en acheter.
        Cet homme était très malin, il trouvait toujours une solution à tout problème.













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