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	« Oui très bien merci monsieur ». Lukas raccrocha le téléphone. Le groupe humanitaire avec lequel il partait en mission lui redemandait s'il était toujours partant. Pour Lukas c'était une évidence que oui. Cela faisait 6 ans que Lukas n'était pas partit à l'étranger depuis son voyage au Danemark. Cette fois-ci il partait en Bolivie pour faire de l'humanitaire. Depuis qu'il a commencé ses études de médecine il veut en faire et il y an trois mois il s'est lancé : il s'est rendu à médecin sans frontières et s'est engagé comme bénévole. Mais comme dit Lukas : « Quitte à partir autant faire un ptit' détour ». C'est pourquoi il à décidé d'aller à New-York mais il n'existe pas de correspondance Hambourg-New-York, il a choisi de faire un détour par une ville qu'il adore, admire et rêve de voir depuis longtemps, la capitale de la mode et de la gastronomie, Paris. 

	Pendant une semaine, Lukas passa ses soirées à vérifier tout les petits détails de son voyage les horaires précis notés sur son calepin. Il calcule même , au centime près, ses dépenses initiales pour son voyage : les billets d'avion, les nuitées d'hôtels, … Il vérifia aussi toutes les question juridiques comme le visa pour les Etats-Unis. Lui qui est stressé de nature, il a finalement tout planifié et est prêt pour le grand jour.


	« A vous ! , lança l'hôtesse, posez vos bagages sur le tapis s'il vous plaît ». Lukas exécuta. L'idée de partir l’émoustillait. Il était vraiment impatient d'arriver sur le sol français à peine fut-il monter dans l'avion. Il avait réservé une place dans un avion de la Lufthansa, la 19A, au niveau des ailes coté hublot. Enfin placé il n'attendais plus que le décollage. Les hôtesses de l'air firent leur habituel topo en cas de crash ou de défaillance et de là … plus rien Lukas s'est endormis, bercé par les réacteurs. Il se réveilla quand les roues de l'avion touchèrent le sol de l'aéroport de Paris Orly.

	Il déposa ses affaires à l’hôtel et se lança dans une course contre la montre avec soi même. Il avait un après-midi pour visiter Paris et il voulait tout voir : la tour Eiffel, Montmartre, l'Arc de Triomphe, le Louvre, … Mais il fallait se rendre à l'évidence, il n'aurait pas le temps de tout faire. 
Il passa quand même une extraordinaire journée et alla dîner dans un petit restaurant coquet du centre parisien. De retour à l'hôtel, il prit une douche et glissa sous une couette douillette et se laissa aller dans les rêves.Le lendemain c'était le grand jour ! Direction les États-Unis !

	Encore et toujours cette même appréhension lors du décollage mais une fois que l'avion fut en altitude, Lukas se sentait relaxé. Pour ce vol, il avait choisit une place dans un avion première classe d'Air France pour profiter de son vol au maximum. Il avait à sa disposition tout ce dont il avait besoin : une télé avec une infinité de séries et de film de toutes langues, des boissons, des snacks, des jeux,des magasines, … Tout pour passer un agréable voyage. Le seul mauvais moment de ce vol fut quand il passèrent les fameux ''trous d'air''. Lukas les redoutait. La sensation de vide et l'impression de tomber manquèrent à faire tourner de l’œil à Lukas. Une fois les turbulences passées , Lukas pensait pouvoir enfin dormir tranquillement. A peine eut-il réussi à fermer l'oeil, il fut réveillé par un message du commandant de bord : « Mesdames et messieurs, ici le commandant de bord. Nous ne pouvons nous poser à l'aéroport Kennedy de New-York. Une tempête de neige nous en empêche. Nous nous poserons à l'aéroport international de Philadelphie. Merci de votre compréhension. ». Après ce changement de situation de dernière minute, Lukas compris qu'il allait perdre au moins une demie journée voir une journée de son voyage à New-York. Ça l'attristait. Lui qui avait tout prévu au moindre détail, il avait fait son programme des visites mais le voilà chamboulé...

	Une fois l'avion posé sur le tarmac, une sorte de couse fut lancée dans la tête de Lukas : descendre de l'avion, récupérer ses bagages et louer une voiture. Il fut vite calmé rien que par le temps d'attente des bagages. Quarante cinq minutes avant de voir pointer le premier bagage sur la rampe. Une fois sa grosse valise noire,rouge et jaune récupérée, Lukas se lança vers le guichet d'une société de location de voiture quand il sentit quelqu'un attraper son bras : «  Attendez ! ». Une jeune femme aux cheveux bruns le retenait : « Vous allez à New-York ? Si oui on a un car qui nous attend dehors ». Lukas devint qu'elle était française par son accent mais elle parlait allemand avec aisance. 
Lukas suivit son interlocutrice et passa le voyage avec elle et firent connaissance. Il appris qu'elle avait trente deux ans, qu'elle habitait à Paris et qu'elle était médecin. Lukas parla un peu de lui à Anastasia et lui demanda la raison de son voyage : « Je pars en humanitaire en Bolivie mais je passe vite fait à New-York chez une tante et toi ? 
Tu vas rire moi aussi je vais en Bolivie, à Potosi précisément. Ils avaient besoin de dentiste alors comme depuis longtemps j'avais envie de partir à l'étranger et faire de l'humanitaire, j'ai sauté sur l'occasion.
Génial ! On va peut-être se revoir alors !
J'espère. 
Regarde ça ! »

Ils arrivaient au cœur de New-York, Lukas n'avait vu passer les cinq heures de car en compagnie d'Anastasia. Il était émerveillé par ces grand building, le cliché des taxis jaunes, et par tout ce qui l'entourait. Le car les déposa à Time Square. Après avoir disposé de sa nouvelle amie et futur collègue, Lukas fonça vers son hôtel. Enfin arrivé, il s'assit sur son lit et regarda l'heure, il était déjà vingt heures. Il décida alors d'aller manger... dans un MacDonalds.
 
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