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Récit de voyage
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Kinh était terrifié, des gouttes de sueur commençaient à couler le long de son visage. Il essaya d’appeler sa femme et son fils à maintes reprises, en vain. ऀLes images qu’il voyait à la télévision le clouait sur place, si bien qu’il ne put s’empêcher d’éclater en sanglots. Il resta assis de longues minute, désemparé, ne sachant que faire, sans arriver à enlever de sa tête l’image de sa femme et son fils, courant se mettre à l’abri pendant l’effondrement des tours jumelles, les yeux remplis de terreur. ऀKinh se leva, prit une vieille machine à écrire, des vêtements et de la nourriture qu’il mit dans un sac, et quitta la maison. Il fallait qu’il se rendît aux Etats-Unis, il fallait qu’il les retrouvât, le problème, c’était l’argent. Il n’était pas un écrivain connu, et ne gagnait pas bien sa vie, il ne pouvait pas se payer un voyage en avion. Le bateau, la seule solution. Mais pas un bateau de croisière luxueux, non, il fallait qu’il parte illégalement, et pour cela, Kinh se rendit au port de commerce de Brest pour convaincre un vieil ami à lui de le faire voyager secrètement. ऀQuentin Delborde, un vieux marin, petit et trapu, mal rasé, préparait un cargo de marchandises qui partait pour Manhattan. Après plusieurs minutes de négociation, Kinh réussit à convaincre Quentin de l’emmener en promettent qu'il resterait caché dans un container, car les marins n’avaient pas le droit de prendre des passagers, surtout sans papiers. Cela ne déplut pas à Kinh qui avait besoin d’être seul pour pouvoir réfléchir. ऀLa bateau quitta Brest l’heure d’après, Kinh s’installa dans le container que lui avait réservé son vieil ami. Il y faisait sombre car seulement quelques trous sur le côté droit du container laisser passer de la lumière. Quentin avait été bien gentil de lui installer une table une chaise, mais aussi un matelas et une vieille couverture un peu crasseuse. Certes, ce n’était pas du luxe, mais compte tenu de la situation, c’était le cadet des soucis de l’écrivain. Quinze jours de trajet, Quentin avait-il dit, et seulement une escale sur l’île de Pico, cela allait être très long. ऀLes jours passaient, et Kinh trouvait le trajet de plus en plus long. Il faisait les cent pas dans le container, n’arrivant pas à écrire, trop occupé à essayer de ne pas penser au pire : « Ils sont en sécurité, ils vont bien … » se disait-il. Il était tellement terrifié qu’il ne se rendit pas compte à quel point il était fatigué, et, au bout de deux jours de trajet sans dormir, il s’écroula de sommeil. ऀQuatre jours passèrent, lorsque Kinh entendit des gens s’affairer sur le pont. Kinh regarda à travers un trou du container, et vit qu’ils venaient d’accoster sur l’île de Pico. Il vit le grand volcan Ponta de Pico qui s’élevait au milieu de l’île, cette île qu’on disait être les vestiges de l’Atlantide qui seraient remontés à la surface. Ils restèrent une bonne heure dans le port, pour charger d’autres marchandises, notamment des produits laitiers. Quentin avait promis à Kinh de lui ramener de la nourriture de Pico pour la fin du voyage, mais le bateau était reparti depuis une demi-heure, et il n’était toujours pas venu. C’est alors qu’il entendit la porte du container s’ouvrir, et Quentin entra avec un sac chargé de provisions. Kinh le remercia, mais le marin ne resta pas plus longtemps, de peur que les autres remarquassent quelque chose. ऀKinh dormait, lorsqu’il fut soudainement réveillé par Quentin qui lui annonçait leur arrivée. Il se leva d’un bond, ramassa ses affaires et sortit du container. Il revit enfin la lumière du jour, quinze jours qu’il ne l’avait pas vu. Il réussit à descendre du bateau sans se faire voir, remercia plusieurs fois son ami, et quitta le port. Enfin, essaya de quitter le port, car il tomba sur un homme qui apparemment s’occupait des arrivées de bateaux à New-York. Pourquoi quittez-vous le port monsieur, n’êtes-vous pas un marin ? Dit-il en anglais. Kinh avait parfaitement compris ce que venait de lui dire le contrôleur, mais fit semblant de ne pas parler un seul mot d’anglais : Désolé je ne comprends pas ce que vous me dîtes, essaya Kinh. Ah vous êtes français, très bien alors je vais vous le répéter en Français, que faîtes-vous ici ? Kinh ne s’attendait pas du tout à cela et répondit : Mes marins sont affamés, je vais leur chercher quelque chose à manger en ville avant de repartir. L’homme médita, et après quelques secondes de réflexion qui parurent des heures à Kinh, le contrôleur le laissa passer, sans même lui demander ses papiers. Kinh poussa un soupir de soulagement, leva les yeux au ciel et découvrit Manhattan. Des gratte-ciels immenses, un trafic impressionnant, l’écrivain se perdait dans cette mégapole, cela lui faisait presque peur. ऀKinh ne perdit pas une seconde de plus, trouva un taxi et demanda la rue Barclay Street, où il espérait retrouver sa femme et son fils sains et saufs. Dorian Hérin [[Catégorie:Récit de voyage]]
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