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==Prévention des risques industriels==

Article relu le |09|Juin |2013.
Article relu le {{Date|22|février|2008}}.

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===Les différentes sortes de risques et les accidents possibles===

* Les risques et accidents '''mécaniques''' sont des explosions suivies d'effets de souffle. <br />Ces explosions sont dues aux stockages ou transports de gaz sous haute pression.<br /> Ils sont parmi les accidents les plus graves car on peut les prévenir, mais pas limiter les dommages. 
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* Les risques et accidents  '''toxiques''' sont des fuites de produits chimiques (ammoniaque, chlore...)<br /> ou toxiques (radioactivité), pouvant créer un nuage nuisible à la population alentour.<br /> Ces risques sont notamment présents dans les industries agroalimentaires (Cargill).
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*Les risques et accidents '''pétrochimiques''' sont des marées noires ou d'autres accidents impliquant <br />une fuite de pétrole. Ces accidents sont extrêmement néfastes pour l'environnement touché. 
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*Les risques et accidents '''thermiques''' sont des incendies provoqués par toutes sortes de substances inflammables. <br />Ces incendies peuvent avoir des conséquences plus ou moins graves en fonction <br />de la substance enflammée et de la rapidité que mettent les secours à l'éteindre.
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*Les risques et très rares accidents '''nucléaires''' sont à la fois des risques toxiques en raison du nuage <br />que ce genre d'accidents peuvent produire, et des risques mécaniques en raison de l'explosion et de l'effet de souffle. <br />Ceux ci ne sont pas gérés par les forces publiques mais par des commissions intérieurs au sein de l'armée. <br />Ces explosions sont les plus dangereuses car le nucléaire n'est pas un élément maîtrisé.
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===La classification SEVESO et ces sites à Brest===

Cette norme européenne a été mise en place en 1982, suite à un grave accident ayant eu lieu dans la ville de Seveso en Italie, en 1976. 

	Cet accident s'est traduit par la surchauffe d'un réacteur dans une entreprise industrielle, <br />engendrant un vaste nuage toxique ayant touché 4 communes dans cette région. <br />Ce nuage n'a d'abord pas été pris pour une véritable menace, jusqu'à ce que, quelques jours plus tard, <br />les feuilles des arbres se mettent à jaunir et les animaux domestiques à mourir par dizaines. <br />Malgré le fait qu'il n'y ait eu aucune séquelle connue sur les victimes de cet accident, <br />il aura causé un grand trouble écologique dans la région, nécessitant l’abat de près de 70000 têtes de bétail<br />et de lourds travaux de décontamination dans la région touchée. <br />Il a longtemps été considéré comme ''la plus grande catastrophe depuis Hiroshima''.

	La norme qui en a découlé consiste à classer les sites industriels en fonction des produits dangereux <br />et de la quantité de ceux-ci qu'ils accueillent. Les entreprises sont classées selon deux catégories : <br />« Seveso seuil bas » et « Seveso seuil haut ». Les sites militaires et les risques nucléaires qu'ils comportent <br />ne font pas partie de ce classement. 

	Parmi le 22 sites « Seveso seuil haut » situés dans le Finistère, 4 se trouvent à Brest, plus précisément sur la zone portuaire :

*'''Stockbrest 1''' et '''Stockbrest 2''' stockent tous deux des hydrocarbures dans d'énormes bombonnes sous haut pression <br />suscitant des risques d'accidents thermiques voir mécaniques ou toxique si il s'agit d'une fuite.
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*La '''CCI''' ou '''Chambre de Commerce et d'Industrie''' se charge du déballastage des eaux hydrocarburées <br />(le fait de relâcher ces eaux en mer après le voyage d'un navire), les usines d'agroalimentaire, les sillots sous pression.... <br />Elle peut donc provoquer des accidents thermiques, mécaniques et toxiques également.
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*'''Imporgal''' s'occupe du stockage de gaz et peut donc provoquer des accidents de types mécaniques.
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Les zones à risques que suscitent ces entreprises ne sont pas limitées à la situation de celles-ci car ces matières sont également transportés par camions (fioul, hydrocarbure, gaz...). 

Dans notre région, beaucoup d'entreprises ne rentrent pas dans cette classification mais présentent tout de même des risques (stockage d'engrais, menuiserie industrielle...).  Ne rentrent pas en compte les risques d'accidents nucléaires liés aux activités militaires en rade de Brest, ne faisant pas partie de cette classification mais cependant bien présents. 

La zone de Brest la plus en danger en raison de ces sites est le quartier de Saint Marc, car la zone létale en cas d'accident s'étendrait sur un rayon de 880 mètres tandis que la zone de « dommages irréversibles » s'étendrait sur 1080 mètres, englobant ce quartier.
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===Conclusion===

Ainsi les risques industriels à Brest sont de différentes natures : risques thermiques, chimiques, pétrochimiques, risques à effet mécanique. Mais à Brest si il y a des zones à hauts risques, il y a aussi toute une politique de prévention des plans d'opérations, d'évacuation et un personnel qui suit des formations adaptées. Ce qui fait que les risques industriels restent des risques et non des accidents.


Cet article a été réalisé à partir d'une interview d'un sapeur pompier de Brest, Marcel Quéré, de photos et de schémas réalisés par le groupe.

[[Catégorie:Développement durable]]