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'''Patrimoine à Brest'''

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'''A.   Le cimetière Saint-Martin'''

	Brest est une ville française assez importante qui compte 6 cimetières et environ 42 000 tombes. Les trois premiers, Kerfautras, Saint-Martin et Recouvrance dépendent de Brest centre alors que les 3 derniers, Lambézellec, Saint-Marc et Saint-Pierre dépendent chacun de leur mairie de quartier. 	
	Nous allons nous intéresser plus particulièrement au plus vieux d'entre eux : le cimetière Sain-Martin. Le premier cimetière brestois, qui ne s'appelait pas Saint-Martin à l'origine, a été construit intra-muros, environ vers la poste centrale d'aujourd'hui, en 1689. Un siècle plus tard, il a déménagé, la ville ayant anticipé la future loi de 1804 qui interdit d'enterrer dans les villes. Le nouveau cimetière ouvre en 1794. Il sera agrandi trois fois et se fera baptisé Saint-Martin l'honneur d'un certain Bizet, l'homme qui aura annexé Lambézellec à Brest. Martin, était son deuxième prénom. Les premières tombes de ce nouveau cimetière sont édifiées vers la venelle actuelle de Kerjean-Vras, mais on ne connaît cependant pas la plus vieille pierre. Le cimetière est divisé en plusieurs «carrés » : le carré juif, le carré des marins, le carré des 15 ou carré des maires. On peut trouvé des tombes extrêmement vieilles au sein du cimetière Saint-Martin, certaines remontant à l'aube du XIX° siècle. L'histoire brestoise est écrite ici, avec tout ces grands noms qui ont fait de Brest ce qu'elle est aujourd'hui. 


'''B.  La place de la Liberté '''

	La place de la Liberté est une des principales places de Brest. Elle est située entre la rue de Siam et la rue Jean-Jaurès. Cette place abrite régulièrement des manifestations telles que le marché de Noël, ou divers concerts. 
	L'ensemble de la « nouvelle » place de la Liberté, c'est-a-dire le square Mathon et le monument aux morts ont été dessiné par Jean-Baptiste Mathon, comme nouveau centre du Brest nouveau, qui réunit ex-intra-muros et les faubourgs par cette espèce de « forum ». L'idée de cet architecte était de lui donner l'apparence d'une place royale dans l'esprit classique. Les immeubles de granit dont des architectes J. de Jeagher, Y. Francès et M. Philippe. L'hotel de ville a lui été conçu par Maurice-Léon Génin. *
	On peut lire sur le monument aux morts cette phrase de Charles Peguy : « Heureux les épis mûrs. Et les blés moissonnés. » ainsi que «  La ville de Brest à ses enfants morts pour la France » et pour finir en breton « D'hor bugale maro evit ar vro ». Ce monument en hommage aux civils morts pour la France est situé dans le square Mathon. 


'''C.   Dialogue Librairie '''

	La librairie Dialogues a été créée le 24 mai 1976 par Marie-Paule Kermarec et son frère, Charles Kermarec, qui en est l'actuel patron. Elle est située Square Monseigneur Roull, mais elle possède également un accès direct à la rue de Siam. C'est une zone stratégique, en plein centre ville, sur une rue très passante et autour d'autres commerces. 
	Initialement, la librairie Dialogues était située rue Louis Pasteur, là où se trouve l'actuel Dialogues Musique. La librairie à déménagé pour pouvoir s'agrandir mais aussi pour pouvoir avoir un accès direct à la rue de Siam. La librairie Dialogues à toujours vendu des livres. Il s'agit d'une institution brestoise, chaque habitant, ou presque, de BMO en a déjà entendu parler. Elle contribue sans aucun doute au fait que Brest est la ville la plus littéraire de France.


'''D.   Rue Aiguillon : les fontaines de Siam '''

	La rue de Siam est la rue principale du centre-ville reconstruit de Brest. Crée par Vauban en même temps que la Grand-rue (actuelle rue Louis-Pasteur, renommé en 1907), elle s'appelait à l'origine la rue Saint-Pierre. Elle changea de nom en l'honneur des trois ambassadeurs du roi de Siam, venu rencontrer le roi Louis XIV à Versailles, qui arrivèrent au port de Brest le 18 juin 1686
	Durant les années 80, la ville en Brest souhaite s’embellir d’œuvres contemporaines et fait appelle à Marta Pan. Celle-ci eu pour idée de créer tout un parcours d'eau partant de la Place de le Liberté jusqu'au bas de la rue de Siam. Cependant, cette idée fut abandonné lorsqu'un changement de majorité eu lieu au sein de la mairie de Brest. Les fontaines de la rue de Siam sont les premières pièces de ce projet avorté. Construites en 1988, elles sont faites de granite noir d'Afrique du Sud. Le prix et le résultat rendu avaient fait polémique à l'époque de la construction. Marta Pan les avaient nommée les Lacs.


'''E.   Le château'''

	Le château est le plus ancien monument de Brest. La date de sa construction n'est pas précisément connue, mais il semblerait qu'il aie environ dix-sept siècles. Il est établi sur une assise gallo-romaine. Le château a connu des modifications plus d'une fois :une consolidation de l'enceinte romaine primitive et  la construction du donjon en 1065, puis de plus importantes modifications au XVIIe siècle par Vauban. Il a été la manifestation de la puissance des Comtes de Léon jusqu'au milieu de XIVe siècle, a appartenu aux anglais. Convoité au Moyen-Age par la Bretagne, l'Angleterre, mais aussi le France, le château, la « forteresse du bout de la terre », était considérée comme le plus fort château du monde. 
	Le château de Brest a été très endommagé pendant la Seconde Guerre Mondiale, notamment durant le siège de Brest d'aout à septembre 1944. Il a été rénové et est aujourd'hui l'un des monuments les plus importants de la ville de Brest. Il abrite  le siège du commandement maritime du théâtre Atlantique et la préfecture maritime. Il est la plus vieille place militaire active du monde. Il abrite également le musée national de la Marine dont les collections témoignent des liens étroits unissant la ville de Brest et l’histoire de la marine française.  


'''F.   Pont de Reconvrance '''

	Le Pont de Reconvrance est un des emblèmes de la ville de Brest. Construit en 1954, il symbolise la reconstruction de Brest après les ravages qu'elle a connu pendant la Seconde Guerre Mondiale. 
	Cependant, avec la mise en place d'un tramway brestois, la décision à été prise de changer complètement le pont, et non de le rénové, en effet certaines pièces datant du 1953. L'ancien pont possédait une travée mobile 525 tonnes qui pouvait porter des véhicules allant jusqu'à 3,5 tonnes. Le nouveau pont, dont le chantier à duré tout l'été, n'a été ouvert aux piétons que le 2 septembre 2010 (jour de la rentrée des classes) et à la circulation le 16 septembre. Celui-ci possède une travée de 625 tonnes qui peut à présent porter les 40 tonnes du tramway. Le chantier autour du pont aura coûté au total plus de 15 millions d'euros.


'''G.   La Tour de la Motte Tanguy '''

La Tour de la Motte Tanguy, aussi appelée la Bastille de Guilbignon, est une tour bâtie sur un bloc de granit, située en bordure de la Penfeld, sur la rive droite de la ville de Brest. La date et les acteurs de sa construction ne sont pas précisément connus, mais il se pourrait qu’elle ait été construite par les Anglais au XIVe siècle, en guise de fortification empêchant la communication entre les deux rives. Après avoir été défendue par les Anglais pendant les assauts des Français de Bertrand Du Guesclin en 1397, elle fut restituée à Jean IV (fils de Jean de Montfort, qui remit la tour aux Anglais en 1341), puis elle servit de Tour de Justice aux seigneurs des Châtel, et le demeura jusqu’en 1580. Après avoir occupé cette fonction, elle fut laissée à l’abandon, puis devint la propriété de la famille Rohan–Guéméné, et par la suite, celle de la Couronne. Elle fut vendue pendant la Révolution, et servie de maison d’habitation pendant la guerre de 1870. Incendiée pendant la Seconde Guerre Mondiale, elle fut rénovée et devint la propriété de la ville de Brest, en 1954. Elle faillit être détruite lors de la construction du quartier de Recouvrance, mais la ville de Brest décida en 1959 d’évoquer le passé de la ville, qui nous laisse peu de vestiges, par l’intermédiaire du peintre Jim E. Sevellec. La tour fut donc restaurée, et le Musée du Vieux Brest fut inauguré en 1962. Quelques modifications seront apportées par la suite : une poivrière est ajoutée en 1971, ainsi que des créneaux à la place de sa corniche néo-gothique.
Le Musée de la Tour abrite au premier étage des représentations telles que le dernier combat de Marie de la Cordilière, la ville au début du XVIIe siècle, ainsi que des reconstitutions comme le château de Brest. Au deuxième étage, on peut voir des représentations de rues comme la rue Borda, ou de bars comme le bar de l’aviation. On y trouve aussi une scène du marché de la Tour, et d’autres représentations liées à la Tour Tanguy.


'''De l'avant-Guerre à l'après-Guerre'''

	En 1944, Brest s'est agrandie de façon importante, au moment de sa reconstruction, en absorbant trois communes voisines : Lambézellec, Saint-Marc et Saint-Pierre-Quilbignon. Les habitants réfugiés dans d'autres régions, comme la Sarthe ont pu rester et reconstruire sur les décombres d'une ville sinistrée par la guerre. Ce nouveau Brest s'oppose au Brest d'avant-guerre, c'est enfin une ville hygiénique, car elle était connue comme l'une des plus insalubres de France. D'autres modifications sont apportées à cette époque, comme le relief : jusqu'à vallonnée, elle fut aplanie, et on la débarrassa de ses remparts. Contrairement à d'autres villes reconstruites après la guerre, l'esthétisme de Brest et les vestiges historiques n'ont pas été conservés (pour la plupart), tant l'insalubrité était dans les mémoires. L'idée de cette reconstruction était l'organisation, selon le plan Mathon. Du vieux Brest, seuls le château, la tour Tanguy et des parties de Recouvrance ont résisté aux bombes et à la reconstitution. 

















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