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Louise Gwastell à NY
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<!-- ======================================================= --> <!-- --> <!-- CONTENU DE L'ARTICLE - ÉCRIRE CI-DESSOUS --> <!-- --> <!-- ======================================================= --> Le 24 décembre 2000, jour de veille de Noël ou plutôt jour de chance pour Louise qui n'en avait jamais eu jusqu'à présent. Jour, où elle fit des "kouin aman" et qu'elle échangea avec ceux de son frère Charles sur un coup de tête, sentant, sans aucun doute que c'était le moment, le bon moment pour elle, car une pâtissière renommée de New York, qu'elle savait de passage devait se présenter à la boutique le matin. Cette dernière en degusta un qu'elle adora au point de proposer un poste dans sa pâtisserie new-yorkaise "BEL AMI" au patissier qu'elle croyait auteur de ce délice. Charles accepta donc sans hésitation. Rachel Smith voulut une dernière dégustation avant la signature du contrat : le test ne fut pas concluant. C'est à cet instant que Louise prit, enfin, son courage à deux mains et révela d'une voix hésitante et tremblante, sa timidité refaisant surface, être l'auteur du gâteau apprécié. Elle fit donc d'autres gâteaux pour Rachel Smith qui, satisfaite du résultat, proposa le poste à Louise qui partit donc dans la foulée pour New-York. Mais avant le grand départ qui la conduirait vers une nouvelle vie new yorkaise, il lui fallait dire adieu à ses frères, à la boulangerie de son enfance, à ses clients qu'elle avait toujours cotoyés, à son appartement, à sa ville, à sa vie. Louise, impatiente de poser le pieds pour la première fois sur le sol américain mais aussi triste de quitter ses proches et sa vie, décida afin de faciliter les choses de ne pas dire au revoir à ses clients, de quitter son logement précipitamment et d'informer ses frères de son départ, ses valises déjà bouclées. C'est donc au petit matin, quand Quimper était encore endormi, qu'elle entrouvrit la porte de la boutique pour informer Charles et Henri toujours en colère contre celle qui avait troqué les kouin aman aux dépens de son frère Charles. Une fois le choc de l'annonce passée, ils laissaient place aux adieux un tant soit peu distants. Même si Louise laissa échapper quelques larmes qui coulèrent le long de sa joue éburnéenne, de leur coté, ses frères ne laissèrent paraître aucune émotion. Cette froideur conforta Louise dans sa décision de quitter la Bretagne pour s'envoler pour New York. Louise sortit de la boutique et monta dans le taxi où Rachel l'attendait. Le taxi quitta la rue tout doucement mais Louise ne prit la peine de se retourner, elle avait définitivement tiré un trait sur cette vie qui ne lui avait jamais fait de cadeau. Les deux femmes, nouvellement collègues, se rendirent donc à Paris, tous frais payés par la pâtisserie "BEL AMI" pour obtenir au consulat américain le précieux visa de travail qui allait permettre à Louise de quitter la France et de s'installer à New York. Une fois à Paris, une première, pour Louise, elles regagnèrent l' hôtel, l'un des plus célèbre parisien, Le Ritz, situé place Vendôme, possédant de surcroît un restaurant étoilé nommé "L'espadon". Louise fut installée dans cet hôtel mythique dans la suite " Windsor", suite romantique de Prestige qui disposait d'une chambre, d'un salon et de deux salles de bain, au mobilier Louis XVI et aux moulures ourlées de feuilles d'or mariées avec le "bleu Wallis" des murs, avec de vastes fenêtres donnant sur la place Vendôme. Après quelques minutes à contempler cette magnifique suite, Louise s'installa puis rejoigna Rachel dans le hall du palace. Les deux femmes se mirent alors en route à bord d'une limousine en direction du consulat américain situé non loin de là. Une fois sur place, et outre un peu d'attente, c'est lors d'un bref entretien qu'un agent employé par le gouvernement américain apprit à Louise, soulagée, que sa candidature était acceptée. Elle dut, tout de même, attendre treize jours afin que cette décision se traduisît administrativement. Etant donné qu'elles disposaient de treize jours, Louise et Rachel mirent à profit leur temps pour visiter la ville et ses lieux emblématique tels que la tour Eiffel, Notre Dame, les quais d'Orsay, le Louvre, l'hôtel de ville, la fontaine Saint Sulpice, la tour saint Jacques et Pigalle. Dans la mesure où elles sillonnaient la ville de long en large, elles arpentaient, également, le pavé parisien de pâtisserie en pâtisserie. Ces dégustations faites dans 23 boutiques de la ville permettaient aux deux gourmandes de découvrir de nouvelles saveurs comme le saint honoré de Philippe Conticini , le macaron myrtille de Pierre Hermé ou l'éclair au chocolat de Christophe Adam, d'approfondir leurs connaissances du sujet, mais surtout de tisser un lien d'amitié comme Louise n'en avait jamais connu. Treize jours plus tard, le visa entre les mains, Louise et Rachel se dirigèrent en taxi vers l'aéroport Charles de Gaulle afin d'embarquer pour un vol direct de 7 h 50 en direction New York. C'est donc 3 h après leur arrivée à l'aéroport, entre les formalités d'embarquement, l'attente et l'enregistrement des trois bagages de 32 kg chacun, poids maxinum en soute, qu'elles embarquèrent en première classe, inabordable habituellement pour Louise car le prix du billet est de 5.762 euros. L'installation et le décollage s'étant bien déroulés, Louise se rendit compte une fois dans les airs qu'elle avait laissé, derrière elle, son ancienne vie pour en commencer une nouvelle. Dans 7 h 50 min, une fois l'océan atlantique traversé, elle serait en train de pâtisser dans une des plus grandes villes du monde. Alors que Louise s'appesantissait sur son passé et son avenir, une ravissante et charmante hôtesse de l'air interrompit sa réflexion et remit à Louise une trousse contenant une gamme de soins Bbologiques pour le visage et le corps pour s'hydrater et se rafraîchir, un tenue de confort,une housse pour les chaussures et des mules. Cette interruption permit à Louise, après avoir décroché sa ceinture, d'observer la cabine dans laquelle elle se trouvait. Elle était grande et spatieuse, très esthétique et intime. La cabine était composée uniquement de 9 sièges aux formes rondes et de couleurs crème très confortables, avec un accès direct sur l´allée quel que soit son emplacement. Non seulement ces fauteuils se transformaient en véritable lit, long de 2 mètres, doté d´un véritable matelas, d'un oreiller en plumes traîté anti-allergie et d´une couette, mais encore ils disposaient également, d'une fonction auto-massage. La cabine comportait de nombreux espaces de rangement pour y mettre de multiples effets personnels et ce, à portée de main face à votre siège. Outre, une grande tablette permettant de travailler ou de se restaurer aisément, il y avait également, face au fauteuil, une confortable banquette qui autorisait l'accueil d'un collaborateur ou d'un compagnon de voyage. Au dessus de celle-ci, il y avait un écran vidéo interactif de 10,4 pouces. L'ensemble avait été pensé de manière que l'ambiance fût tamisée. C'est dans ce confort débordant de luxe que Louise, qui était du coté droit de l'appareil, se pencha vers le hublot et vit les terres francaises s'éloigner et l'océan atlantique arriver, puis l'angleterre lui apparut. Elle ne vit ce pays qu'un cours instant car elle s'assoupit, épuisée par ses quinze dernier jours qu'elle avait vécus à cent à l'heure. Peu de temps après, alors que Louise s'éveillait doucement, elle pu constater que de l'autre coté du couloir, Rachel récupérait le sommeil qu'elle avait en retard, tout comme les quatres hommes d'affaires qui se trouvaient derrière. C'était donc comme si elle se trouvait seule dans cette somptueuse cabine de cet A380. Elle put observer l'Irlande et ses nombreuse îles, qui se trouvaient au loin sur sa droite. Ce continent verdoyant comprenait un vaste plateau présentant un relief de collines, des montagnes côtières, ainsi que de nombreux lacs. Quelques instants plus tard, sur la côte-ouest irlandaise, du côté de la baie de Galway, elle vit dans le prolongement géologique du plateau du Burren, les îles d'Aran. Ces trois îles minérales situées à l'embouchure de la rivière Corrib dans la baie de Galway. Les îles d’Aran étaient donc composés de 3 îlots. En premier lieu, Inishmore, la plus grande des trois, était traversé par une seule route qui reliait le hameau de Bun Gabhla, dans le Nord-Ouest, à l'aérodrome, dans le Sud-Est, en passant par un village. En deuxième lieu, Inishmaan, l'île du milieu, où l'on apercevait des maisons qui se concentraient le long de son axe est-ouest et d'où partait la route qui desservait la piste d'atterrissage,qui se trouvait dans le nord de l'île. Enfin, en troisième lieu, Inisheer, l'île du sud, plusieurs chemins bordés de maisons la traversaient de la côte nord jusqu'au sud, qui lui est inhabité. Ces île calcaires, formaient un incroyable patchwork de champs minuscules, délimités par des murets de pierres qui se fondaient parfaitement dans l'univers minéral et verdoyant de l'Irlande de nos plus beaux rêves. Les côtes escarpées où le sable blanc des plages, et le sol qui par endroit s’apparentait même à de simpless dalles de pierre préservaient depuis les airs le coté merveilleux et étrange de ce paysage. Les images de ce merveilleux coin de paradis en tête, Louise ouvrit un guide sur New York et s'y plongea avec l'envie de connaître les moindres recoins, facettes et coutumes de cette ville qui allait devenir la sienne. A peine avait elle eu le temps de feuilleter les premières pages, qu'une hôtesse de l'air apporta un plateau repas à Rachel et Louise. Il était composé en amuse-bouche de croûtons à la truffe, frivolité de saumon, caramel mou de foie gras, salade fraîcheur et crème de cèpes. Ces mets furent suivis par une entrée composée d'un mille-feuille de poireau au foie gras, de crème au vinaigre balsamique. Puis, ce fut le plat chaud. Celui-ci était du tournedos de boeuf, foie gras poêlé, pommes de terre rattes sautées aux herbes, cèpes à la bordelaise. Ensuite, Elles enchaînèrent par la sélection du maître fromager Camembert, Bleu d'Auvergne, Cantal, Crottin de Chavignol, Maroilles. Elles finissaient ce repas succulent sur une note sucrée, ce qu'elles attendaient tant : une tartelette chocolat au lait passion, nougatine enrobée de chocolat, garnie d'une compotée de mangue et d'une délicate mousse au chocolat au lait. Le dessert, contrairement au reste du repas, n'était pas au goût des deux femmes. Elles le jugaient infâme et indigne d'être mangé par un être vivant. Le dessert fut donc au centre de leur conversation. -Cette tartelette est vraiment sans intérêt gustatif et cette platitude à essayer de masquer par de nombreux acompagnements sans goût, s'exclama Louise. - Entièrement d'accord ! De plus, elle n'est vraiment pas agréable à regarder, ajouta Rachel. - Une tartelette est supposée avoir une pâte croustillante et une garniture fondante et surtout du goût ! Ce qui, en fait, est tout le contraire de cette pâtisserie. - Encore une pâtisserie que j'aurais préferé de ne jamais goûter, continua Rachel d'un air désespéré. -Oui, totalement d'accord avec toi. La pâte est trop cuite, le chocolat de mauvaise qualité, la nougatine bâclée, les mangues de la compotée ne sont pas assez mûres et, pour finir, une mousse au chocolat extrêmement compacte, dit Louise d'un ton professionel et très critique. -Et voilà ! c'est à cause de ce genre de mauvais pâtissier que je t'ai embauchée car je voulais quelqu'un de talentueux et qui aime assez les gens pour faire l'effort de les comprendre pour par la suite les satisfaire, déclara sincèrement Rachel, émue d'avoir trouver la perle rare pour sa pâtisserie "BEL AMI" -Merci beaucoup. C'est le plus beau compliment que l'on ne m'ait jamais fait et je te promets de ne pas te décevoir, dit Louise - Je n'en doute pas ! C'est pourquoi je te laisse carte blanche pour la nouvelle carte de la boutique. - Carte blanche ? Merci. En plus j'ai plein d'idées, ajouta Louise avec enthousiasme. -Cela tombe bien, nous sommes coincés ici pendant encore 6 h30 environ. Tu auras largement le temps de m'exposer tes plans pour la carte, dit Rachel en se dirigeant vers la banquette situé face à Louise. -Ma priorité est d'apporter un bout de la Bretagne à New York. Voilà pourquoi je vais mettre à la carte mon fameux "Kouinn aman", des sablés et galettes bretonnes aux gôut divers et variés ainsi que des crêpes. -Bonne idée, les new-yorkais adorent la France et surtout la Bretagne. -Ensuite, je mettrai à l'honneur les classiques de la pâtisserie francaise tels que le saint honoré, les éclairs et les religieuses. -Génial ! Comme ça "BEL AMI" sera une des premières pâtisseries gastromoniques des Etats-Unis. -Nous pourrons produire aussi des viennoiseries comme des pains au chocolat , des croissants et des alsaciennes. -Classique, mais je valide. -Nous mettrons à la carte des macarons aux gôuts classiques et improbables comme ceux aux chocolat, aux citron vert cactus, au coca, à la framboise, à la mandarine, au Nutella, au pain d'épice, à la pistache, à la rose / litchi, aux speculoos, à la violette. -D'accord mais fais attention, trop d'extravagance tue l'extravagance. -Entendu. -Sur ce, je vais finir mon somme, dit Rachel, exténuée -Moi de même, murmura Louise, les paupières déjà closes. Une turbulence plus forte que les autres réveilla Louise. Elle se rendit, alors, compte que les côtes américaines étaient en vue. Par le hublot, elle vit se rapprocher la ville de New York située sur la côte des Etats-Unis, à l’embouchure de l'Hudson River. Cette ville comprenait l’île de Manhattan au centre caractérisé par un réseau de rues orientées selon un axe Est-Ouest et d'avenues orientées selon un axe Nord-Sud qui délimitaient de manière rigoureuse des parcelles toutes identiques, puis Staten Island, la partie ouest de l’île de Long Island. Elle aperçut Broolyen plus bas à droite et le Queens au centre à droite, et enfin un quartier construit sur le continent, le Bronx, situé en haut à droite, et plusieurs autres petites îles, situées dans la baie : Roosevelt Island, Riker's Island, Prall's Island : une île verdoyante étant donnée sa fonction de réserve ornithologique, Liberty Island : île mythique où se trouvent la Statue de la Liberté, Ellis Island et son musée de l'immigration, et aussi quatre autres îles inconnues de Louise. En haut à gauche, de l'autre côté de l'Hudson River, se trouvait l'état du New Jersey. Les yeux toujours écarquillés, Louise vit se profiler à l'horizon, le Queens et son majestueux queensboro tout de métal qui reliait Manhattan aux Queens. Au sud de ce pont, un espace essentiellement industriel fit son apparition. Les usines et autres bâtiments en taules ondulées y étaient nombreux. A l'ouest, où se trouvait l'ancienne zone industriallo-portuaire, elle aperçut d'autres bâtiments industriels qui, eux, étaient plus clairsemés et moins présents qu'au sud. Au Nord, les espaces étaient en plus grand nombre et d'un usage plus mixte. Elle pouvait y observer de nombreux commerces et d'entrepôts à l'abandon, de terrains en friche et des habitations individuelles sous formes de petite maisons de ville ou d'immeuble de logements collectifs, sans que ceux-ci ne dépassent sept ou huits étages. L'aéroport Jonh-F Kennedy lui apparut quand le pilote pria les passagers de boucler leur ceinture, l'atterrisage étant imminent. Celui-ci se passa sans problème. Les deux femmes descendirent de l'avion, regagnèrent l'aéroport, récupèrerent leurs bagages et remplirent les dernières formalités administratives avant de quitter l'aéroport à bord d'un taxi. Une fois les bagages dans le coffre, Louise assise, le coeur palpitant, put, enfin, observer l'autoroute sur laquelle se trouvaient des kilomètres de route qui tournent autour de la ville, avec, au bout, d'énormes buildings. Le coeur de New York, Manhattan, arrondissement qu'elle n'allait pas tarder à découvrir car la pâtisserie BEL AMI s'y trouve précisément au 30 E 68<sup>th</sup> Street - New York, NY10065. <!-- ============= LIEN D'ACCES RAPIDE - NE PAS SUPPRIMER ============= --> <br/><hr> * [[Accueil | Retour à la page d'accueil]] <!-- ============== MISE EN CATEGORIE - NE PAS SUPPRIMER ============ --> [[Catégorie:GeoWiki/Articles]] [[Catégorie:Récit de voyage]]
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