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	Les Kazakov, une famille communiste, habitent au numéro 72 de la rue Bolchaïa Ordynka, l'un des quartiers les plus aisé de Moscou, généralement peuplé d'héritier et de célébrités.
Joseph Kazzakov et sa fille Katrina demeurent dans une imposante demeure verte.
Joseph est veuf depuis le suicide de sa femme, détruit par la violence et l'alcoolisme de son mari. Il ne fut que très rarement habitué à connaître les liens familiaux qui liaient une famille car ses parents, régulièrement prits par leur travail, ne lui accordait que très peu d'attention. Il fut élevé par une nourrice avec qui il eut une forte amitié jusqu'au jour où Mr Kazakov, le père de Joseph, l'a renvoya injustement.
Joseph eut rapidement des facilité dans la vie dues à son physique. Il est grand, de stature athlétique, il a des cheveux roux coupés court avec des yeux bleues et une imposante moustache. A la fin de son service militaire on l'appelait l'écorché car il marcha, durant la guerre du Viêt Nam, sur une mine ce qui lui fit perdre une partie de la jambe. Dès lors, il marcha avec une canne.

Ce main là, les rayons du soleil filtraients à travers les stores du vaste salon.
Joseph Kazakov était solidement installé dans son fauteuil de cuir qui trônait au centre de la pièce. Sa jambe, alongée sur un petit tabouret de travail, était éxaminé par un homme de petite taille, trapu, vétu d'une bouse blanche, avec une imposante moustache.
C'était le médecin personnel de Joseph. La famille Kazakov le surnomait Klik en raison des bruits de ses instruments lors de leur utilisation.

Sa jambe était fortement meurtrie, un souvenir de la guerre du Viet Nam.
Il n'apréciait pas qu'on lui rappelle les difficiles moment de combat car il qualifiait cette guerre de désastreuse.

Joseph tresaillit. Klik venait de lui imprégner une lotion antiseptique plutôt douloureuse lorsqu'elle est en contact avec une blessure.
Il lui mit ensuite un large pansement recouvrant l'intégralité de la plaie.
Tout à coup, Katrina entra dans la pièce, aluma la lumière, et l'informa que un homme voulait lui parler au téléphone.
Joseph saisit le téléphone qui se trouvait à ses cotés. L'homme s'exprimait dans un excellent anglais et avec un léger accent occidentale.
Joseph ne disa rien et raccrocha. Il avait mauvaise mine. L'homme venait de lui informer qu'on le convoquait le 25 novembre, dans un mois, aux Pays-Bas, à la Cour Pénale Internationale (CPI).
Il sut tout de suite ce qui se tramait. Le passé venait de le rattrapait.
Il se rapprocha de la fenêtre sans dire un mot et ouvrit brusquement les stores qui s'ouvrirent sur l'un des plus grand district de Moscou. L'air était brulant.
Il comprit que se jouait son avenir. Il fallait réagir.












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