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'''L'anecdote de mon voyage à New-York'''

Salut, je m'appelle John Jackson, mais vous pouvez m'appeler Joe. J'ai 15 ans, au lycée pour réaliser un rêve d'enfant, devenir doubleur de long métrages. Mon bilinguisme dû à mes origines,eh oui je suis un islandais pure souche, devrait m'aider. Je ne sait pas si se sont mes origines qui m'ont donné ma carrure, mais je suis plutôt impressionnant de mes 1m85 de haut et ma figure sportive. Mais mon visage joufflu aux cheveux châtains mi-longs n'est pas si intimident, on dirait un gamin de 6 ans atteint de gigantisme. Ahhh ces six ans… année de mon pire souvenir. Allez, je vais vous le raconter, on allait aller en Islande voir la famille, j'étais super excité parce que je n'allais pas souvent en Islande voir mes cousins, mes cousins sont comme mes frères, étant fils unique ce sont les personnes les plus proches et intimes que j'ai. Mais passons.

J'étais donc dans l'aéroport de Paris, celui d'Orly je crois, excité comme une puce, cette excitation était due aussi à mon envie d'aller aux toilettes sans attendre. D'abord j'ai cherché un panneau montrant « W.C. » en grandes lettres blanches sur fond bleu. Dans le brouhaha de la foule j'ai entendu le tintement d'une pièce qui tombe sur le sol marbré, en cherchant la source de ce son je vit une pièce de deux euros par terre. J'ai accouru pour la ramasser et en levant les yeux j'ai vu l'entrée des toilettes. La queue qu'il y avait failli me décourager, mais j'avais trop envie !! Pour entrer il fallait payer, heureusement que j'avais trouvé la pièce avant. Dans les W.C. il flottait une odeur propre aux toilettes publiques. Une fois la commission terminée j'ai entendu une voix annoncer mon nom « John Jackson est prié de se présenter au guichet n°8. Merci. ».

Finalement, on a raté l'avion. Et je me suis pris une de ces punitions !!! La punition dont tu te souviens toute ta vie. Mais maintenant c'est du passé même si depuis j'ai un peur bleu de rater l'avion. Je vie encore chez ma mère, dans un petit appartement à Lannilis, 4 rue de Kergroas 2° étage si vous voulez tout savoir. Ma chambre a une vue imprenable sur le coucher de soleil sur l'horizon, qui m'éblouit tous les matins en été, et un lit de 3m sur 2m qui prend la moitié de la pièce mais qui s'apprécie au coucher par la douceur de ses draps et la flexibilité de son matelas… Sinon l'aspect général de la chambre est : un tas de vêtements étendu sur le sol et des petits bouts plancher qui essayent de percer cette couche de tissus.   

Cette année, j'ai décidé de faire un stage de cinéma à l'étranger. Et quel autre ville aurait été mieux que New-York pour cela, je vous le demande. Bon à part Hollywood où je ne peu pas aller pour plusieurs raisons. J'ai donc, tout d'abord, cherché un train pour aller jusqu'à Paris et ensuite un avion pour New-York. Malheureusement si je veux partir le 13/03 il faut que je dorme à l'hôtel une nuit ou alors j'attendrais 6 heures entre l'arrivée du train et le départ de l'avion.

On est enfin le grand jour, aujourd'hui je rentre plus tôt du lycée pour préparer mes affaires. Vous savez, à chaque voyage c'est pareil, il faut: prévoir des vêtements, revérifier les horaires des billets, et j'en passe. Pour ma part je pense rester une quinzaine de jours chez des amis, j'ai prévu de prendre: 6 t-shirts, caleçons et chaussettes, 1 jean, 2 joggings, et 2 shorts, une trousse avec ma brosse à dents et mon dentifrice, une autre trousse avec es stylos, des crayons et une gomme (pour mon stage). Mais j'ai aussi prévu un sac où il y a un appareil photo et on chargeur, un livre, mes billets, mon passeport, quelques dollars américains, mon portable avec son chargeur et enfin des écouteurs. Voilà je crois que c'est bon, ma mère me dépose à la gare et je patiente avant l'arrivée du train en répondant aux SMS de mes amis. Dès que le train arrive, je composte mes billets et me dirige vers le quai indiqué. Alors, voyons voir, quai C voiture 20,19,18... et enfin 17. Je rentre dans le wagon, je range ma valise et je me vais m'asseoir siège 31(cool j'ai une fenêtre!).

Juste avant le fermeture des portes, un gars rentre en trombe dans le train, visiblement soulagé de ne pas l'avoir raté. Il pose sa valise et traverse la voiture pour prendre place à côté de moi, il est petit avec des cheveux brun bouclés, et des yeux illuminés de malice. Je me suis tout de suite senti à   l'aise avec lui, je lui ai commenté:
-«Eh ben! Il s'en est fallu de peu ».
Il s'est retourné, l'air décontracté :
-«Ouais, mon car à eu un quart d'heure de retard.
-Ah ouais, chaud!
-C'est clair, une minute de plus et je ratais ce fichu train! 
-N'empêche que ce "fichu train" nous emmène à Paris.
-T'as raison... Toi qu'est ce que tu vas faire là bas? 
-Oh, moi?! C'est juste une étape obligatoire pour aller à New-York.
-Ah sympa. Tu voyage loin toi.
-C'est que la deuxième fois, ce coup-ci c'est pour faire un stage dans une entreprise de cinéma digne de ce nom.
-Cool! Moi je vais juste voir mes grands parents à Rennes.
-Au fait je m'appelle John, tu peu m'appeler Joe.
-Enchanté, moi c'est Sébastien mais mes amis m'appellent Seb.
-Enchanté Seb».

Et nous avons discuté ainsi jusqu'à Rennes où il est descendu. J'avoue avoir trouvé le trajet Rennes-Paris beaucoup plus long que Brest-Rennes même si  normalement c'est le contraire. Enfin bref. Une fois à Paris je prend ma valise, je descend du train,je me dirige vers la sortie et je prend le premier taxi direction l'hôtel le plus proche de l'aéroport Charles de Gaule. Je me fiche du prix, je suis trop fatigué, en même temps il est une heure du matin et ce matin je me suis levé à 5h50 pour aller au lycée. Je paye au chauffeur de taxi son dû et je prend une chambre à l'hôtel. La chambre en question est assez sobrement décorée, un lit deux places et une télé mais je n'y fait pas attention, je m'étale sur le lit et je dort.

Je me réveil en sursaut à sept heures du matin, j'ai encore le rythme du lycée, et heureusement parce que si je partais ne serai-ce qu'une vingtaine de minutes plus tard et je n'étais plus sûr de prendre mon avion. Je suis déjà tout habillé, cela me fait gagner du temps précieux. À l'étage du dessous il y a une petite boulangerie où je m'achète mon petit déjeuner. Mon estomac rempli je part à l'aéroport. Ça faisait longtemps que j'avais pas vu autant de monde dans un même bâtiment. Dès que je suis rentré j'ai senti les gens courir pour ne pas rater leurs avions, des queues de dizaines de personnes devant les guichets d'embarquement, j'entends une multitude de langues et accents, des hommes et des femmes habillés en militaires patrouille dans les couloirs où des gens patientent en lisant, en jouant, en discutant, y en a même certains qui piquent un petit somme. Je vais faire la queue, avec tant d'autres personnes, pour déposer mes valises et savoir vers quelle porte me diriger. La dame m'explique qu'il faut que j'aille... comment ça s'appelle déjà ? Bref, passer là où ils vérifient tes bagages et tu passe par une porte qui détecte les métaux. Pour cela je monte à l'étage du dessus et c'est là que j'ai vu le plus grand nombre d'avions au même endroit depuis la fois ou on l'a raté... En pensant à ça je commence à avoir envie d'aller au toilettes, mais je suis en plein milieu de la queue et je n'aurais pas le temps de la refaire une deuxième fois, alors je me retiens. Je passe le contrôle sans problème même si je n'ai pas pu emmener mon dentifrice, c'est quand même n'importe quoi, comme si j'allais détourner l'avion en lançant du dentifrice sur les passagers. Je cours donc aux W-C les plus proches car il ne me reste plus beaucoup de temps avant l'embarquement. Une fois ma commission faite je me dirige vers la porte d'embarquement, il y a plein de monde, ce qui me rassure car ça veux dire que je serai pas le seul un peu en retard. Au bout d'un moment je remarque que les gens qui sont devant préparent leur billets mais ce sont des billets pour l'Espagne. Je me rend compte que je me suis trompé de porte d'embarquement, je passe sous le ruban qui délimitai le couloir et je cours vers celle de JFK (ma destination),j'arrive juste quand l'hôtesse appelait les derniers passagers. Je montre mon passeport et mes billets et rentre dans une autre file d'attente mais ce coup-ci c'est passé vite. Je rentre dans l'airbus et prend place à mon siège(avec seulement une demi fenêtre) j'attend que l'on décolle et je mets mes écouteurs.

Quand j'enlève mes écouteurs  on voit déjà la terre d'Amérique. Les commandants nous annonce que nous sommes en train de commencer notre descente, quand nous sommes assez près je distingue les grattes ciels de New-York, grandes tours qui transpercent la couche nuageuse. L'atterrissage c'est très bien passé et quand je sort de l'avion je suis soulagé « Je suis enfin arrivé!! ».    
                

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