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Gloria rivera
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<!-- ======================================================= --> <!-- --> <!-- CONTENU DE L'ARTICLE - ÉCRIRE CI-DESSOUS --> <!-- --> <!-- ======================================================= --> Chapitre 2 Gloria n’avait pas faim ce matin là, elle sortie de la maison et alla ouvrir l’épicerie de sa mère. Elle déplia la grille en fer crissante, puis la porte, l’odeur des épices forts lui piqua le nez. Quelques temps après, les habitués du magasin arrivèrent, ainsi que la mère de Gloria, elle prit soin de l’embrasser, et se rendit aux caisses. Plus tard, alors qu’elle se chargeait de déballer des piments, Gloria entendit vaguement une conversation qui attira toute son attention : « -Ils fabriquent leurs papiers et s’en vont le mois prochain à New York ! Ils y vont en car, il y a deux véhicules qui partent tous les mois. -Ils ont raison, la vie est dure ici pour eux… » Et l’idée de partir d’ici travailla dans sa tête durant le reste de la journée, car ici, à Ciudad Juarez, la vie n’est pas simple, il y a beaucoup de meurtres, d’explosions, de violences, surtout dans les quartiers pauvres comme celui de Gloria. Elle s’imagina déjà à New York, les immenses buildings, les grands parcs verts, les vendeurs de hot-dogs, la richesse, et les Américains souriants et accueillants… Le rêve Américain. Le soir venu, Gloria décida d’en parler à sa mère et après une très longue discussion, elle accepta de la laisser partir à New York. Dès le lendemain, sa mère allait faire les papiers d’identité et il ne resterait plus qu’à trouver une date pour partir. * Un mois plus tard, Gloria était dans sa chambre, assise sur un petit fauteuil près de sa fenêtre ruisselante de pluie, c’était les derniers instants qu’elle passait ici, car dans une heure exactement, elle partirait en direction de New York. Elle était mélancolique, repensait aux 17 ans de souvenirs qu’elle avait vécue dans cette maison. Sa mère l’appela, il était temps de s’en aller. Elle descendit les escaliers, sortit de la maison et referma la porte, sans savoir si elle reviendrait ici un jour. Il faisait froid ce matin là, et une forte brise soufflait, elles marchèrent avec les valises pendant une quinzaine de minutes dans les rues du centre de Ciudad Juarez, et elles arrivèrent enfin au point de rendez vous à la gare routière. Il y avait environ dix autres personnes qui attendaient le car, lorsqu’il arriva, il était 10 heures et demi. Gloria eu du mal à dire au revoir à sa mère, elle lui embrassa la joue les larmes aux yeux, et monta dans le véhicule avec un pincement au cœur. Elle s’installa sur un siège. Il y avait 31 heures de route à parcourir, ça allait être long. Le car démarra, Gloria fit signe d’au-revoir à sa mère avec un grand sourire, et à ce moment commence alors la lutte pour le rêve Américain. Durant le trajet, Gloria lut son livre préféré vingt mille lieues sous les mers. Elle le lisait pour la vingtième fois au moins. S’était un livre qui avait une grande valeur sentimentale pour elle car c’est un livre que lui avait offert son père, peut avant son décès. Il le lui lisait tous les soirs, assit près du chevet, avant de s’endormir. Lorsqu’elle lit ce livre, elle oublie tout ce qui l’entoure et s’évade dans un autre monde. Elle interrompu sa lecture car elle était arrivée à la frontière, les douaniers montèrent dans le véhicule et vérifièrent les papiers de chaque passagers, deux sans papiers se firent expulsés violemment du car, et le conducteur reprit leur voyage sur une route entourée de vieilles usines délabrées et de champs. Il était maintenant 18heures, et le car s’arrêta à Dallas, dans un petit hôtel isolé « Days inn Dallas ». L’hôtel était assez petit. Gloria partageait sa chambre avec deux autres personnes, Maria et Santana, deux sœurs qui s’en vont à New York rejoindre leur frère qui a trouvé du travail là-bas, il est agent d’entretien dans un parc. C’est la deuxième fois qu’elles y vont, et ont proposées d’émerger Gloria pour sa première nuit dans la ville, elle accepta avec grande joie. La chambre était composée d’un lit double et d’un lit simple, elle était en ordre et propre malgré quelques toiles d’araignées au plafond. Elle mangea un sandwich que lui avait préparée sa mère. Peu après la nuit tomba, et Gloria s’endormit. * Le lendemain, Gloria reprit le voyage.. Il y aura une prochaine escale à Nashville dans dix heures. A présent, la route était rénovée et le paysage était vert. Elle reprit son livre, elle était arrivée au moment où le Nautilus allait rencontrer le calmar. Quelques heures après, elle referma son livre et s’endormit. Elle se mit à imaginer son arrivée à New York, les Américains joyeux qui se déplacent dans la rue comme s’ils dansaient, l’odeur des restaurants, et lorsque la nuit tombera, on entendra le bruit des vagues de l’Océan Atlantique dans la fraîcheur du vent, on verra les lumières de l’immensité infinie des buildings, on entendra les musiciens de jazz dans les cafés où les gens riront et danseront dans les petites ruelles. Elle sortit de ses pensées lorsque le chauffeur de car cria qu’ils étaient arrivés à Nashville, il était 19 heures. Cette fois, l’hôtel s’appelait l’Apple Annie’s Inn. Un hôtel des années 80, un peu délabré. Gloria était épuisée de cette journée, elle mangea un sandwich à la cafétéria de l’hôtel, et s’allongea sur son lit. Elle pensa à sa mère, restée seule au Mexique. Elle sentit les larmes monter, et essaya de penser à autre chose. Puis elle s’endormit. * C’était le jour-j. Gloria avait tellement hâte d’arriver à New York, qu’elle ne tenait plus en place. C’était la dernière ligne droite du voyage, dans moins de 9 heures, elle serait à New York. Elle n’y croyait pas. Elle monta dans le car, accompagnée par Maria et Santana et elle s’installèrent pour les dernières heures de routes. Gloria trépignait d'impatience, pour passer le temps, elle discuta avec les passagers. Quelques heures plus tard, le car quitta la voie express, on pouvait déjà apercevoir de grands buildings, on aurait dit qu'ils touchaient le ciel. Petit à petit, on entrait dans New York, les passagers étaient ébahis par cette immense ville. Ils allaient de rues en rues, passant devant des immeubles plus ou moins grands, de temps en temps ils passaient devant des parcs emplis de verdures. Il y avait beaucoup de monde, des gens de partout, des enfants, des hommes, des femmes, certains mangent d'autres courent...Tous ont l'air pressés Gloria ne savait pas où donner de la tête. Le car s'engouffrait dans des rues de plus en plus calmes, puis il s'arrêta. Tous les passagers descendirent. Tanguy gwenn <!-- ============= LIEN D'ACCES RAPIDE - NE PAS SUPPRIMER ============= --> <br/><hr> * [[Accueil | Retour à la page d'accueil]] <!-- ============== MISE EN CATEGORIE - NE PAS SUPPRIMER ============ --> [[Catégorie:GeoWiki/Articles]][[Catégorie:GeoLittÉ/Articles]][[Catégorie:voyage/Articles]]
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