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Eirian jenkis voyage
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<!-- ======================================================= --> <!-- --> <!-- CONTENU DE L'ARTICLE - ÉCRIRE CI-DESSOUS --> <!-- --> <!-- ======================================================= --> Son travail fini, Eirian se repose quelques instants. Songeuse, elle réfléchit à la proposition de son employeur. Deux semaines auparavant, Monsieur Anderson est venu la voir lors d'une petite pause après le nettoyage des sols. Lui et sa famille ont pris la décision de repartir à New York. L'usine de Monsieur Anderson rencontre un problème qui nécessite sa présence. Il lui a alors proposé de partir avec eux. Au début, cela semblait impensable pour Eirian de laisser sa famille mais, depuis la mort de sa mère, une part de la maison a déjà dû être vendue par manque d'argent. Le soir même, Eirian en a parlé à son père. Enthousiaste, il lui a conseillé d'accepter l'invitation lui affirmant qu'ils arriveraient à se débrouiller sans elle. De plus, ce voyage peut changer sa vie... son ambition prend de plus en plus d'importance dans son esprit et après quelques hésitations, Eirian a fini par accepter la proposition de Monsieur Anderson. Le départ est prévu dans une semaine. L'horloge sonne six heures, il est temps de rentrer chez elle après sa journée de travail. Arrivée à la maison, Eirian prépare le repas pour ses frères, sœurs et son père. Fatiguée, elle mange un petit bout de pain et va se coucher. Le jour du départ est arrivé. Eirian, qui n'aime pas les « au revoir » se lève tôt. Passant d'une chambre à l'autre, elle embrasse chaque membre de sa famille qui dort encore. Elle sort et prend la route habituelle pour se rendre chez les Anderson. Mais cette fois, c'est la dernière fois qu'elle voit ces jolies fleurs, cette nature si abondante. Elle ne s'attarde pas sur le chemin. Elle retrouve les Anderson près du portail. Il me manque plus qu'elle, tout le monde est présent, prêts à partir. Le bateau, que va prendre la famille et les domestiques, est un paquebot britannique appelé le Majestic. Construit dans les chantiers navals « Harland and Wolf », il a été lancé la toute première fois le 29 juin 1889. Livré le 11 mars 1890 à la White Star line, une des principales compagnies maritimes britanniques en ce temps-là, il fut l'un de ses plus majestueux bateaux. Le 2 avril 1890, Le Majestic partit de Liverpool et atteignit New York en seulement six jours et dix heures. Le paquebot a une longueur de 177,8 m, il peut contenir 1429 passagers. Il est propulsé par deux machines et deux hélices qui lui permettent d'atteindre une vitesse de 20 nœuds. Le matin du départ, le Majestic est parti de bonne heure de Liverpool, son port d'attache. Il a atteint le port d' Abertawe à dix heures et demi. Le départ est prévu pour deux heures de l’après midi mais il faut arriver là-bas vers midi, pour être sûr de pouvoir monter à bord. Monsieur Anderson a toujours peur d'être en retard pour un rendez-vous, alors il est hors de question de rater son bateau.. New York est une ville grandiose, a dit Monsieur Anderson. Beaucoup d'immigrants ont quitté l'Europe pour les États-Unis. La ville connaît un essor industriel et culturel. En 1886, la Statue de a Liberté a été inaugurée, ce qui donne à New York la prospérité que tous les pays rêvent d'atteindre. Il est temps de partir. La famille Anderson ferme la porte du portail. Cette fois, Eirian est prête à partir. Arrivée au port, Eirian admire le paysage. Une longue baie sableuse de plus de dix kilomètres s'étend devant elle. La mer est calme. De nombreux bateaux longent le petit port. Au milieues petits bateaux, Eirian voit un grand paquebot. Il est énorme. Il n’est pas possible de compter le nombre de hublots sur les différents étages. A l’avant, la passerelle de navigation permet au commandant de diriger le bateau. Deux cheminées de couleur orange et trois mats marrons émergent au-dessus du pont. Sur l'un d'eux, le drapeau du Royaume-Uni flotte. En s'approchant, la jeune fille distingue un grand nombre de canaux de sauvetage. C’est la première fois qu’Eirian embarque sur un aussi gros bateau et la présence de ces canots de sauvetage n’est pas pour la rassurer. Au moment d'embarquer, Eirian suit la famille Anderson, chaque passager doit se mettre dans une file et attendre son tour pour monter sur le bateau. Étant de la classe 1, la file d'attente n'est pas longue et leur tour arrive rapidement. La file de la classe 2 est encore encore un peu plus longue. Puis celle de la classe 3, celle des immigrants, semble sans fin. Ils passent devant la passerelle du commandant, qui est composée de nombreux engins permettant au paquebot d'avancer. Le départ du paquebot est retardé. Eirian se met sur la passerelle et regarde pour la dernière fois les terres galloises. Enfin, après une heure, le paquebot se met à gronder. L’odeur de fumées commence déjà à se faire sentir. Eirian dit au revoir à son pays natal et rejoint la famille Anderson. C'est parti pour plus de six jours de mer. Cela fait déjà quatre jours que Eirian est partie du pays de Galles. Le voyage va durer plus de temps que prévu à cause des intempéries. Le capitaine a annoncé quelques heures avant, qu'ils devraient longer Terre-Neuve. Autrement appelée la Newfoundland, Terre neuve est une grande île au large de la côte atlantique de l’Amérique du Nord. Découverte en 1497, par le navigateur Jean Cabot, l'île est depuis toujours connue pour ses richesses maritimes : les côtes sont infestées de morues. La capitale de l'île est Saint-Jean, située à l'extrémité orientale. De la passerelle du paquebot, on aperçoit les côtes de l’île. Celles-ci sont remplies de petites maisons. De la fumée semble sortir d'une usine. Eirian reste regarder cette île. Le paquebot, grandiose, passe près d'une petite barque. Les pêcheurs, ici spécialisés en morues, mettent à sécher les poissons pêchés pour les dessaler. Âpres avoir longé en quelques minutes la ville Saint-Jean, le paquebot continue sa traversée. Plus le bateau avance, plus la côte se fait vide. Les maisons sont rares. La nature semble entourer la ville. Les habitations font place à paysage rugueux. Soudain Eirian distingue un mouvement dans l'eau. La faune autour de Terre-Neuve n'est pas seulement constituée de morues, mais il est possible d'y apercevoir aussi des rorquals, ce sont des baleines à bosses. Avec de la chance, une rencontre avec des globicéphales noirs, appartenant à la famille des dephinidae, ou avec des phoques est aussi envisageable. Eirian regarde ces côtes rocheuses jusqu'à ce qu'elles disparaissent totalement. Eirian s'assoit sur un des bancs qui longent la passerelle. Peu de temps après, Mr Anderson la rejoint. Il lui adresse ces paroles : « Bonjour, comment vas-tu Eirian ? » « Bien, Monsieur » lui répond Eirian « Désormais, il ne sera plus nécessaire de m'appeler Monsieur », continue Mr Anderson, « Tu fais partie de la famille Anderson maintenant. Avec ma femme nous avons décidé de te présenter comme notre nièce » « Je ne sais pas que dire, Mons...,excusez-moi » bredouille Eirian « Ne dis rien, maintenant tu es notre nièce » conclut Mr Anderson Sur ces mots, Mr Anderson tourne les talons et s'éloigne dans la direction opposée. Eirian sourit en pensant à l'honneur que lui fait la famille Anderson. Deux jours plus tard, cela fait maintenant quelques minutes qu'Eirian distingue une tâche grise à l'horizon. New York est une ville connue pour ses usines, qui, depuis les années 60, se développent remplaçant petit à petit les artisans et leurs petits commerces. De nombreuses constructions ont vu le jour pendant ce siècle, comme l'aqueduc en 1842 qui permet à la ville de puiser l'eau de la rivière Conton et de la distribuer dans les différents quartiers. New York est une ville industrielle visant la perfection économique. Au cours de la seconde moitié du siècle et en particulier à partir de 1868, des bourses sont fondées et de grandes enseignes telles que Macy's voient le jour. Mais parmi toutes ces constructions, Central Park est un élément central et essentiel de la ville, il est son poumon regroupant des animaux et une nature abondante permettant à la ville de respirer. Eirian espère maintenant admirer très vite ce paysage. Mr Anderson la rejoint sur le pont. Il souhaite lui montrer une carte de la ville de New-York. Elle aime la géographie et la cartographie. Cela lui permet de se retrouver. La première chose qui attire l'attention d'Eirian est la disposition des rues dans la ville : elles sont toutes perpendiculaires ou parallèles, pas une seule n'est en oblique. Après avoir remercié Mr Anderson pour la carte, la jeune fille regarde l'horizon. Ce n'est plus une tâche grise qu'elle aperçoit. De là où elle se trouve, elle distingue le port, les bâtiments. Après une demi-heure, le bateau arrive enfin à quai. Déjà les émigrants se tassent sur la passerelle. Le paquebot stoppe ses moteurs. Il est enfin possible de descendre. Les émigrants partent à droite. A chaque arrivée de bateau, ils doivent se réunir. La nouvelle famille d'Eirian se dirige elle vers la gauche. Tout se passe vite. Il n'y a même pas le temps de regarder autour de soi. Les gens te poussent, te donnent des coups dans la précipitation. Lorsque tous les émigrants sont partis, il ne reste plus grand monde à part quelques familles bourgeoises qui traînent sur le port. Eirian est enfin arrivée, elle ne peut plus retourner en arrière. Une nouvelle vie commence. <!-- ============= LIEN D'ACCES RAPIDE - NE PAS SUPPRIMER ============= --> <br/><hr> * [[Accueil | Retour à la page d'accueil]] <!-- ============== MISE EN CATEGORIE - NE PAS SUPPRIMER ============ --> [[Catégorie:GeoWiki/Articles]] [[Catégorie:Récit de voyage]][[Catégorie:Récit de voyage 2015]]
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