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Eirian Jenkis
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<!-- ======================================================= --> <!-- --> <!-- CONTENU DE L'ARTICLE - ÉCRIRE CI-DESSOUS --> <!-- --> <!-- ======================================================= --> ==Eirian Jenkis == Le soleil commence à se lever sur Abertawe, au pays de Galles. Dans un village appelé Rhosili, situé a l'extrémité de la péninsule de Gower, une lampe à incandescence encore allumée ne va pas tarder à s'éteindre. Eirian Jenkis s'éveille. Elle se lève rapidement pour ne pas retomber dans le sommeil à cause de la fatigue qui la submerge. Et comme à son habitude, elle met sa robe blanche usée par le temps. Elle se pose devant son miroir et met son médaillon autour du cou, un précieux bijou qui lui vient de sa mère. Depuis la mort de celle-ci, le médaillon ne l'a pas quittée, elle prend soin de lui et s'inquiète tout le temps à l'idée de l'avoir égaré. Elle y tient comme à la prunelle de ses yeux. Elle jette un coup d’œil à son reflet. Déjà toute petite, les gens qui la croisaient la trouvaient si belle. Vers quinze ans, toutes les filles la jalousaient. Mais ce qui rend Eirian fière, c'est d'avoir hérité de la beauté latine de sa mère. Elle a le même visage fin, une couleur de peau halée, des yeux pétillants, des lèvres sensuelles. Eirian ouvre discrètement la porte. Étant l’aînée de sa famille, elle a une chambre pour elle toute seule. La pièce dans laquelle elle vit n'est presque pas meublée. Au centre de la pièce, un lit, occupe la majeure partie de la pièce, il est très abîmé. Il est en bois. A coté, une chaise s'y trouve dont elle ne se sert que pour poser sa robe et son précieux médaillon. La seule chose qui sort un peu de l'ordinaire est le petit miroir. Dans les autres pièces de la petite maison, on retrouve dans la cuisine, une table à manger, quelques chaises et un petit buffet. Mis à part le petit portrait, les murs sont sombres. Les pièces sont toutes les mêmes, rien ne les différencie. Le toit de la maison, délabré, laisse passer un courant d'air frais en cette époque de l'année. Une odeur insupportable d'humidité venant des murs vient jusqu'aux narines d' Eirian. Elle se dirige vers la porte. N'ayant jamais pris de déjeuner, la jeune femme prend son manteau noir et sort. Il fait frais ce matin, le soleil commence à poindre à l'horizon. Elle jette un coup d’œil à droite. La mer est calme et encore basse. Depuis quelques temps, l'air se fait de plus en plus frais. Cet été sur Abertawe, le soleil fut présent, illuminant les journées d'Eirian. Cela l'avait rendue heureuse malgré les heures sombres qu'elle et sa famille traversaient. Eirian a toujours été souriante. Le moindre petit bonheur l'a toujours faite sourire. La jeune femme se dirige vers la route qui mène au domaine des Anderson, la famille pour laquelle elle travaille. Elle prend son chemin habituel. Elle traverse d'un pas vif la route qui mène au village. Elle ne veut surtout pas tomber sur Madame Docwyn, la poissonnière. Elle a toujours quelque chose à raconter et esttrès curieuse. Elle marche pendant près de vingt mètres et rentre sur la place principale. Déjà à cette heure, les petits commerces ouvrent, la boulangerie, le magasin de fruits et de légumes, le bar. Une chance pour elle, la poissonnière n'est pas encore arrivée sur le marché. Elle poursuit sa route. Elle traverse la place et longe l'allée bordée de maisons de quelques riches habitants du village. Elle aime passer devant chez les Lloyd. Leur maison traditionnelle du pays de Galles datant de 1853, est magnifique. Eirian continue sa route. Depuis la mort de sa mère, elle se sent seule. Cela fait deux mois et une semaine qu'elle est décédée d'une maladie que les médecins appellent coqueluche. Sa mère avait d'abord été victime de maux de tête, de picotements à la gorge et d'écoulements de mucus. Monsieur Bercelak, le voisin avait eu les mêmes symptômes. Il s'en était remis. Alors personne ne s'était inquiété. Mais son état s'est aggravé, d'abord elle a été prise de vomissements incessant, puis la fatigue l'a forcée à rester couchée. De nombreux villageois ont été touchés par les mêmes symptômes. Certains ont survécu, d'autres non. Après trente-trois jours de maladie, la mère d'Eirian est morte. Pour la jeune fille, cela a été horrible. Cet épisode de sa vie lui a brisé le cœur. Depuis, elle a pris d'habitude d'écrire des lettres chaque jour à sa mère pour lui témoigner son amour et qu'elle ne tombe pas dans l'oubli. Arrivée devant la petite forêt qui sépare son village de la ville, Eirian se met à marcher plus lentement. Elle aime ces arbres avec leurs feuilles, ces fleurs, ces bourdonnements...Cette nuit, le brouillard a laissé derrière lui une belle rosée. Les feuilles, les tiges des plantes, les fleurs sont recouvertes de petites gouttelettes d'eau. Déjà à cette heure matinale, les insectes se nourrissent de ces gouttes. En cette fin d'été, les feuilles commencent à tomber, recouvrant le sol. L'air est doux et lui rappelle les promenades qu'elle et sa famille ont eu auparavant l'habitude de faire. Elle suit le chantier. Elle aime tellement ce chemin qu'elle voudrait y rester mais il est temps de continuer son chemin. Elle arrive à une intersection. Il faut prendre soit à droite, soit à gauche. Sans hésiter, elle tourne à droite. Elle se souvient que lorsqu'elle était petite, désobéissante de nature, elle n'avait écouté personne et avait pris le chemin de gauche. Elle avait eu la peur de sa vie. Après quelques minutes, elle avait rebroussé chemin et avait retrouvé ses parents. Elle continue de marcher, quelques fois trottine pour accélérer un petit peu malgré ses vieilles chaussures qui lui font mal. Elle cueille rapidement des fleurs encore belles, elle mange quelques fruits. Passant près de son arbre préféré, un très vieux chêne, Eirian s’arrête. Elle aime depuis toujours l'odeur qui s'en dégage. Elle ne reste que quelques instants. Il faut qu'elle atteigne la maison des Anderson avant que le soleil ne dépasse l'arbre près de chez eux. Elle se dépêche et court même maintenant. Arrivée devant la maison, Eirian pousse le portail. La maison est gigantesque. La surface d'une seule pièce égale à elle seule celle de la petite maison d' Eirian. La première fois qu'elle a passé la porte, elle a été à la fois émerveillée par la grandeur mais aussi horrifiée à l'idée de devoir tout nettoyer. Cela fait plus d'un an qu'elle travaille ici. Les Anderson, ne voulant pas de trop jeunes domestiques, l'ont engagé à ses vingt ans. Madame Grant, la gouvernante, l'attend déjà de pied ferme devant la porta. Depuis longtemps, elle aurait dû être renvoyée à cause de ses retards mais c'est sans compter sur la présence du père Anderson. Il l'a prise sous son aile depuis qu'elle travaille là et encore plus depuis la mort de sa mère. Celle-ci a travaillé pendant plus de dix ans chez les Anderson. C'est la raison pourlaquelle ils ont engagé Eirian. Arrivée devant Madame Grant, elle lui adresse un signe de politesse et se dirige vers la cuisine. Elle met ses vêtements de travail, trop petits pour elle, mais elle doit faire avec. L'ancienne domestique était petite et ronde. Tout le contraire d' Eirian. Quelqu'un crie un ordre en anglais. Eirian comprend l'ordre, ayant appris la langue paternelle, l'anglais. La jeune fille n'a jamais été à l'école, c'est son plus grand regret. Les seules langues qu'elle connait sont celles que ses parents lui ont appris : l'anglais et l'italien. Immigrante, la mère d' Eirian lui a appris sa langue d'origine. Eirian aurait tant aimé apprendre le français, l'espagnol pour pouvoir voyager dans le monde entier. Voyager est son plus grand projet dans sa vie. Ambitieuse et aventurière, telle son père, Eirian rêve de quitter le pays-de-Galles. Déjà petite, lorsqu'elle rendait visite à sa grand-mère paternelle, elle pensait partir à l'aventure. Celle-ci habitait le nord du comté. Rendre visite à sa grand-mère lui permettait de voyager dans une petite partie du pays-de-Galles. Eirian se dirige vers l'escalier, son lieu de travail de la journée. Cela lui prendra toute la journée de le nettoyer. Il comporte cent deux marches de bois. Il faut laver, essuyer et faire briller chacune des marches. Juste au moment de débuter son travail, Eirian aperçoit le père Anderson descendre les escaliers. Il lui sourit et lui adresse une parole sympathique : -« Bonjour Eirian, comment vas-tu ? Je sais eu je me répète mais tu ressemble beaucoup à ta mère. Ce que je préfère, c'est ton regard doux et tes yeux marrons. Ta mère nous manque à tous ». Eirian prend le seau d'eau et la brosse. Elle commence à nettoyer la première marche. Une longue journée de travail commence pour la jolie jeune fille. <!-- ============= LIEN D'ACCES RAPIDE - NE PAS SUPPRIMER ============= --> <br/><hr> * [[Accueil | Retour à la page d'accueil]] <!-- ============== MISE EN CATEGORIE - NE PAS SUPPRIMER ============ --> [[Catégorie:GeoWiki/Articles]] [[Catégorie:Avatar]] [[Catégorie:Avatar 2015]] [[Catégorie:Portraits GéoLittÉ]] [[Catégorie:On a aimé]]
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