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Voilà maintenant trois mois que je suis rentrée au lycée et depuis fin septembre je me rends bien compte que d'une part j'ai une envie de découvrir plus de choses encore et que je suis vraiment mauvaise en anglais... Alors j'ai demandé à ma mère de partir un trimestre au Etats-unis dans une famille, tout en continuant mes études. Je me doutais qu'il ne serait pas facile de la convaincre mais après plusieurs discutions et énormément d'arguments, elle a finit par accepter pour mon plus grand bonheur. Résultat dans un mois je suis à New-york!

	Il est 4h30, aujourd'hui c'est le grand départ, cela fait une semaine que je prépare mes valises minutieusement: robes; chaussures, jeans, chaussettes, téléphone, ordinateur, appareil-photo, cahiers... Tout y passe, et je n'ai jamais été aussi chargé! Nous arrivons à l'aéroport avec ma mère et Bernard, il est environ 5h10. Mon avion est à 7h. Nous attendons afin de pouvoirs déposer les valises, et vérifier que tout mes papiers sont en règles. Je commence tout de même à stresser, et je sens que ma mère l'est autant que moi. Les valises sont déposées, je dois rejoindre la porte d'embarquement où se trouve l'association qui gère mon déplacement. Un sentiments de tristesse me traverse l'esprit avant de devoir dire au revoir à ma mère qui va énormément me manquer, mais le bonheur de changer de vie pour quelques temps me reprends rapidement.
Je me trouve dans l'avion pour quatorze heures de vols. Une jeune fille de mon âge environ se trouve à mes cotés. Elle fait environ un mètre soixante, plutôt mince. Elle a de magnifiques cheveux blonds et ondulés qui lui arrive aux épaules, et de petits yeux marrons. Elle est habillée très simplement, mais ça lui va très bien: un jeans bleu, des converses rouges et un tee-shirt blanc. Et je vois bien qu'elle est très angoissées, alors j'engage la conversation:

-Tu pars combien de temps?

-Trois mois! Et toi? Euh... C'est quoi ton prénom?

-Oh, excuses-moi! Je m'appelle Charlie et toi?

-Olivia, et du-coup tu pars combien de temps?

-Trois mois aussi!

Son visage commençait à se détendre, elle devenait de moins en moins nerveuse. Je lui demandai alors:

-Et pourquoi tu pars à New-york alors? Pour apprendre l'anglais comme moi qui ne sait pas aligner deux mots?

Elle se mit à rire puis répondit:

-Oui en partie, enfin, c'est mon lycée qui m'a dit que puisque j’envisageais de hautes études dans le commercial, il fallait que j'augmente, je cite '' considérablement mes notes en anglais''.Et du-coup mes parents ont vus les choses en grands. Mais je suis absolument tétanisé! Comment tu fais pour rester aussi calme?

Je lui répliqua que ce n'était qu'une parure et que en réalité j'étais « morte d'angoisse », puis on a continué à discuter durant une bonne partie du voyage, on a parlé de tout de rien, on s'est échangés nos numéros et on s'est rendus comptes que c'était la même école qui nous accueillait. Et entre toutes ces discutions, nous avons tout de même dormi quatre bonnes heures.

	Nous voilà à dix minutes de l'arrivée, à l'aéroport de New-york John F. Kennedy et mon premier réflexe est de regardée à travers le hublot de l'avion, et d'immortaliser le moment afin de pouvoir le mettre sur le mur de ma chambre. Je regarde encore cet immense paysage, les buildings sont a pertes de vues, et sont tous plus grands les uns que les autres, tous alignés comme une cartographie très recherchés. Ce qui est le plus impressionnant je pense c'est le fait qu'il y ai cette montagne de fer, d'acier, et de construction mais que tout le cela se trouve au bords de grands fleuves, et que la verdures reste tout de même présente. C'est bien pour ça que j'ai choisit New-york, c'est pour cette folie des grandeurs!
















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