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<!-- ======================================================= --> <!-- --> <!-- CONTENU DE L'ARTICLE - ÉCRIRE CI-DESSOUS --> <!-- --> <!-- ======================================================= --> Après quelques minutes de marche nocturne pressées, il aperçut enfin les lumières rassurantes de son lieu de travail. L’enseigne du fast-food clignotait de façon agressive en halant le passant en quête d’une nourriture quelconque. C’est là qu’officiait Raphaël comme livreur de hamburgers en scooter. Il était chargé, en outre, du nettoyage de la boutique après les livraisons, ce qui lui prenait parfois la nuit entière lorsque son coéquipier était malade. Son patron, un gros profiteur, lui disait alors qu’il ne compterait pas les heures faites en plus car il devait assurer cette tache dans les temps impartis uniquement. Ce travail l’ennuyait, le fatiguait et était très mal payé. Ses amis lui disaient qu’il était l’esclave de cet exploiteur qui effectivement était gros au sens propre comme au figuré ; il ne ressemblait à rien d’autre qu’à un parvenu rongé par une avarice démesurée. En entrant dans la boutique, il admira le seul objet qui lui donnait une satisfaction bien réelle. Il s’agissait d’un tableau qu’il avait peint dernièrement. Il avait dû l’offrir à son patron en dédommagement du coffre-soute d’un des scooters de l’entreprise qu’il avait cassé. C’était un tableau captivant ; il représentait un magnifique paysage mettant en scène une fête foraine avec sa grande roue, des stands de tir, des manèges avec des chevaux de bois, des enfants portant des barbes à papa, des clowns multicolores. Il sortait de cette peinture une gaieté colorée, une impression de luminosité malgré le fond de nuit étoilée. Raphaël entra dans la cuisine, il salua, comme à son habitude, ses collègues accrochés à leurs fourneaux, certains de la côte auraient dit, comme les berniques à leur rocher. Puis il se dirigea vers la liste de livraison. Son patron arriva le groin en l’air, il lui dit : Y a un type qui est passé cet après midi, il était très intéressé par ton gribouillis sur le mur que tu appelle ton œuvre. Il a laissé son numéro de bigophone et qu’il veut te contacter, il a une grande nouvelle à t’annoncer paraît il. Ok chef, je l’appellerais après le travail, dit l’artiste à l’adresse de sa cochonceté ambulante. Il prit le numéro et partit faire sa tournée. Au petit jour en rentrant fourbu de son dur labeur, il se souvint de cette nouvelle inconnue qui l’attendait. De quoi ce mystérieux admirateur voulait-il lui parler… ? Il appela le numéro de l’inconnu qui lui dit qu’il avait une offre à lui proposer. L’idée était de partir aux USA pour exposer son œuvre dans une grande galerie de New York. Il était invité à représenter son œuvre lors du vernissage de différents tableaux venant du monde entier. Le conservateur, Monsieur Beaune, Jack Beaune, lui payait le voyage et le séjour, quelle aubaine ! Il annonça la nouvelle à sa famille, quitta son poste, fit ses valises et pris son passeport, sa carte d’identité et son visa appelé « green card» aux USA. Un taxi s’arrêta devant son immeuble. Il monta dans le véhicule et le chauffeur de taxi lui demanda où il désirait se rendre. A l’aéroport s’il vous plaît, lui répondit-il fièrement. Arrivé à l’aéroport, il se rappela que le conservateur lui avait dit qu’il y aurait trois escales durant le trajet. Arrivé à Paris, il vit cet immense aéroport d’Orly et ses nombreux voyageurs débarquant du monde entier qui partaient dans tous les sens, en ayant tous des itinéraires différents. Il se rendit ensuite en taxi jusqu’à l’aérogare Charles de Gaule et attendit son avion dans l’espace duty-free après avoir passé les douanes. Les magasins de luxe lui faisaient envie mais il n’avait pas les moyens de se payer sa Rolex… comme certains. Il monta enfin dans son avion. Il faut dire qu’il avait déjà dans les pattes ; une heure de transport depuis Quimper, pris deux taxis, une longue attente à sa correspondance parisienne mais il n’avait aucun regret. Son avion décolla. Enfin, il quittait la France pour la première fois. Après quelques minutes de vol, il regarda par le hublot et vit le lever du soleil matinal sur les nuages dorés. Le continent de vert et de marron avec, au loin sur l’occident, cette côte bretonne qu’il connaissait bien et la mer d’un bleu profond qui lui rappelait ses étés à la plage quand il était plus jeune… En plein vol il admirait ce spectacle qui reflétait une liaison entre terre et mer. Tout là haut, les nuages roses pâles où se reflétaient les rayons du soleil naissant lui donnaient des idées de tableaux légers, légers, si légers qu’il s’y perdait au point de ne plus savoir s’il était dans un rêve d’oiseau planant dans l’azur ou dans la réalité à bord de cet aéronef de bruit et d’acier. Au dessous de lui, il apercevait les vagues sur une mer aux couleurs turquoises, teintée de points argentés scintillants. Le voyage était long, Raphaël s’était finalement endormi. Après quatre heures de vol éprouvant, une hôtesse de l’air le réveilla pour lui donner son repas de midi et lui dit qu’il restait encore quatre heures trente à flirter avec les nuages. Il mangea, puis se mit à esquisser des croquis de dessin ou de futurs tableaux. La voix du commandant de bord se fit entendre. Il annonça qu’il allait commencer l’atterrissage, le début de sa nouvelle vie allait commencer… Arrivé à détroit il était déjà seize heures trente-cinq. Il eut juste le temps de prendre un goûter avant de prendre, enfin, Le dernier avion pour New York. Il du attendre pendant une heure douze, le voyage se terminait, il était temps. En sortant d’un des plus grands aéroports du monde, il vit une foule de taxis jaunes qui klaxonnaient de partout. Il en prit un et se rendit dans le centre de Manhattan, il trouvait cette vue des immeubles incroyable. Pour la première fois il voyait en réalité les lieux mythiques tels que l’Empire State Building, le Metropolitan Museum ou même Central Park et passa près des quartiers tels que Chinatown, Midtown ; Le quartier des affaires, Downtown ; Le quartier historique ou Little Italy. Arrivé à l’hôtel, il reçut un appel de Monsieur Beaune qui lui indiqua le lieu où il se trouvait dans la mégapole. Il avait une voix grave et nasillarde comme seuls les Américains peuvent avoir. Lorsqu’il aperçut au loin Monsieur Beaune, il se dit qu’il était dans un film de Hollywood et qu’il se rapprochait de l’acteur principal du film d’action. En effet, Mister Beaune était un homme svelte, musclé, le type même du grand ténébreux ayant beaucoup bourlingué dans différents pays, mais alors, toujours très décontracté. Il était habillé avec une grande recherche, on sentait qu’il avait un goût certain et son tailleur, sans doute aussi, avait cette richesse élégante. Le conservateur s’approcha de lui et lui dit : Bonjour, tu dois être Raphaël, je suppose ?Je suis M. Beaune le conservateur. Je t’ai fait venir ici pour présenter ton œuvre au public lors du vernissage dans ma galerie de peinture. Je vois, merci de m’avoir donné cette opportunité, vous ne serrez pas déçu. Mais, comment cela va se passer et ou vais je loger ? Je vais vous laisser deux jours pour vous reposer et pour visiter la ville. Vous logerez dans un hôtel pas loin de la galerie et je vous enverrai d‘ici là, le programme de la semaine. Vous aurez une avance financière sur la vente. Vous pourrez ainsi subvenir à vos dépenses de première nécessité : manger en ville ou faire d’autres petites folies. Si vous avez besoin de quelque chose vous pourrez bien sur m’appeler. Et où aura lieu l’exposition ? demanda Raphaël. Quand nous reverrons-nous ? ajouta- t-il. Nous nous reverrons bientôt pour discuter de tout cela. J’espère que la ville vous plaît et que le voyage n’a pas été trop long. L’exposition aura lieu ici même mais je dois vous laisser maintenant. J’ai d'autres impératifs qui m’attendent. Au revoir et à bientôt M. Beaune. Raphaël se leva et s’en alla car un taxi l’attendait au pas de la porte de l’hôtel. Il trouvait que ce conservateur était aux petits soins avec sa modeste personne. <!-- ============= LIEN D'ACCES RAPIDE - NE PAS SUPPRIMER ============= --> <br/><hr> * [[Accueil | Retour à la page d'accueil]] <!-- ============== MISE EN CATEGORIE - NE PAS SUPPRIMER ============ --> [[Catégorie:GeoWiki/Articles]][[Catégorie:avatar]][[Catégorie:Récit de voyage]][[Catégorie:Portraits GéoLittÉ]]
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