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Antonin se réveillait, c’était un matin comme on les aime, un air doux et frais, pas de vent, il ne faisait pas encore jour dehors, le réveil d’Antonin indiquait 6h10. Antonin était heureux, c’était aujourd’hui que lui et sa famille partaient à New-York. C’était un ami de la mère d’Antonin qui venait les prendre pour les amener à la gare de Quimper pour prendre un train qui les emmèneraient à Paris. Cela n’avait pas été facile pour la mère d’Antonin de faire partir toute la petite famille, entre les papiers d’entrée, les visas à demander à la mairie, les billets d’avion qui coûtaient très cher, l’hôtel aussi, car la mère d’Antonin avait décidé de prendre une grande chambre où toute la famille pourrait loger. Certains hôtels proposaient bien ce type de prestations mais il devait donc aller dans un hôtel assez côté , l’hôtel Hilton. 

Heureusement la mère d’Antonin avait acquis un bon poste à son travail au fil des année, ce qui lui permettait de pouvoir se faire plaisir. De plus, ils n’étaient pas partis en vacances à l’étranger depuis trois ans, elle avait donc pu économiser. 


Antonin se leva et alla prendre sa douche, ses affaires étaient déjà prêtes depuis deux jours, il avait tellement hâte. Ensuite, il aida sa mère à descendre les bagages, Fabrice passait dans deux minutes.


Toute la famille attendait avec impatience, quand soudain la voiture de Fabrice apparut, ils mirent donc leurs bagages dedans, entrèrent et aussitôt Fabrice prit la direction de la gare. Après qu'ils furent déposés, la mère d’Antonin, qui avait déjà pris les billets,eut juste à les composter et ऀils purent entrer dans le train. Heureusement pour eux toute la famille avait pris un jour de vacances de plus que les autres en partant le vendredi matin, il y avait donc beaucoup de place dans le train ce matin-là, alors ils avaient le choix. Ils s’installèrent alors sur plusieurs sièges. Après dix petites minutes d’attente, le train partit lentement et accéléra et c’était parti pour quatre à cinq heures de train.

Tout se passait bien, les jeux deux cartes et société s’enchainaient pour passer le temps, alors que la maman lisait tranquillement un polar qu'elle avait acheté deux jours auparavant. Ils mangèrent, regardèrent plusieurs films et découvraient de nouveaux paysages, qu’ils trouvèrent étranges, ou beaux. C’était un trajet qui était instructif, mais aussi très long. Après exactement 4H36 de trajet, la famille arrivait enfin à Paris. «&nbsp;LA CAPITALE&nbsp;», lança Antonin.

Il fallait maintenant prendre un taxi qui les amènerait à l’aéroport d' Orly pour prendre leur avion. La mère d’Antonin aperçevut un taxi qui arrivait au loin, une monospace en plus, elle fit signe au chauffeur de s’arrêter et lui demanda si cela était possible de les amener jusqu’à l’aéroport de Orly. Il répondit en riant&nbsp;: «&nbsp;bien sur, c’est mon travail, Madame&nbsp;!». La mère d’Antonin acquiesça d’un sourire. Ils embarquèrent et prirent la route. C’était un trajet plutôt long avec beaucoup d’embouteillages, les deux petits frères jouaient à Twingo, le but étant de frapper l’autre quand on voit une twingo, Antonin regardait la route, le paysage, tandis que la mère d' Antonin racontait au chauffeur tout leur futur voyage en détail. Ils voyaient de très loin quelques avions qui s’envolaient, et ensuite un grand bâtiment, ils en déduirent qu’ils étaient proches. Quelques petites minutes plus tard, le monospace se gara à côté de l’aéroport. Ils descendirent de la voiture, la maman paya, ils prirent leurs bagages et avancèrent dans le hall de l’aéroport. Il fallait tout d’abord aller s’enregistrer&nbsp;: cela n’était pas très compliqué, il fallait juste donner sa carte d’embarquement et sa carte d’identité et le papier avec la réservation. Le plus long était le plus souvent les files d’attente, mais heureusement, ce jour-là, il y avait peu de monde&nbsp;: ils attendirent seulement une dizaine de minutes.

Après avoir fait cela, la maman acheta des magasines à tous les enfants pour passer le temps avant le décollage de l’avion, qui décollait dans 1H30. Ils étaient tous affalés dans les sièges à lire leurs magasines ou à jouer sur leurs consoles portables ou téléphones portables.

Au bout d’une heure qui leur parut interminable, leur vol fut enfin appelé et le sourire revint sur les lèvres de tout le monde. Ils avancèrent vers le guichet d’entrée, donnèrent leurs billets et après quelques pas dans un couloir ils arrivèrent dans l’avion et l’hôtesse leurs fit signe de présenter leur billets, ils le firent et s’installèrent. Antonin par contre était à part, quelques rangs plus loin car l’avion était pratiquement complet, mais cela ne lui posait pas de problème. Il était vers le fond de l’avion sur une petite rangée à deux places et personnen'était alors assis à côté de lui. Il voyait plein de personnes défiler devant lui. Soudain il vit une jeune fille qui arrivait vers lui, une fille magnifique, assez grande, brune, les yeux marron vert et, comme par un tour de magie magnifique, elle s'assit à côte de lui, il n’en revenait pas. Elle lui adressa un bonjour avec un sourire, à ce moment Antonin ne sut plus quoi répondre et resta muet avant de d'acquiescer à son tour d’un sourire et de vite se retourner. Cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps&nbsp;: il avait honte et n’osait pas la regarder.

Les hôtesses de l’air faisaient leur petit discours habituel sur la sécurité après quelques minutes d’attente, l’avion commençait à avancer et prit au fur et à mesure de la vitesse, jusqu’à décoller. Il entendait ses deux petits frères crier à l’autre bout de l’avion. L’avion prenait de l’altitude et Antonin put voir les gratte-ciels parisiens s’éloigner, il arrivait même à distinguer de très loin la Tour Eiffel éclairée en bleu par plein de lumière ou encore il put voir les banlieues de Paris, avant de monter au dessus des nuages et de ne voir que du blanc.

Le voyage se déroulait paisiblement, Antonin regardait un film, «&nbsp;Harry Potter&nbsp;», Antonin ne pouvait pas s’empêcher de regardait la fille assise à côté, il pouvait voir son billet qui dépassait de la petite poche devant elle et il put lire un prénom, «&nbsp;Gwenn&nbsp;», il se le répétait en boucle dans sa tête. Il regardait l’heure sur son portable et soudain une turbulence plus forte que les autres le fit sursauter et son portable lui glissa des main et tomba par terre du côté de «&nbsp;Gwenn&nbsp;», il ne savait pas quoi dire. Elle, souriante, le lui ramassa et le donna à Antonin, il la remercia d’une petite voix et la jeune fille sûre d’elle lui adressa un sourire, il voulait absolument lui parler alors il décida de lui adresser la parole et de la questionner sur voyage qu’elle entreprenait.

- Vous allez chez de la famille&nbsp;?&nbsp;» demanda Antonin assez brusquement.

Elle lui répondit avec un sourire.

* Oui, mes grands-parents y habitent depuis maintenant 20 ans.
* Vous devait y aller souvent alors, non&nbsp;? Quelle chance&nbsp;!&nbsp;»

Tout à coup, elle baissa la tête. 

«&nbsp;Non pas vraiment, ma mère était très fâchée avec ses parents alors en faite je ne les ai jamais vus ou alors j’étais trop petite pour m’en souvenir.&nbsp;»

Antonin ne savait pas quoi dire, il avait l’impression de s’être mis dans une situation délicate, alors une phrase simple sortit de sa bouche.

* Je suis désolé.
* Oh, ne vous inquiéter pas c’est comme ça, mais je suis très heureuse de les revoir&nbsp;.
* Oui je comprends&nbsp;!&nbsp;
* Et toi, pourquoi viens-tu à New York&nbsp;?
* Je viens ici en vacances avec ma famille, ils sont un peu plus loin dans l’avion, c’étaient mes deux frères qui criaient tout à l’heure.
* Ah, ils avaient l’air heureux&nbsp;» dit-elle en riant.
* Oui, en effet c'est la première fois qu’ils prennent l’avion.
* Où allez-vous loger pendant votre séjour&nbsp;?
* Dans un hôtel, je ne sais plus trop où, mais j’ai hâte d’y être&nbsp;, car ma mère a voulu prendre un hôtel plutôt haute gamme.
* Bon, eh bien, on reparle tout à l’heure, j’ai un film à regarder moi, lui dit Gwenn toute souriante.
* Oui, j’espère, répondit Antonin, et il se remit donc dans son film,''Harry Potter'', qu'il adorait depuis tout petit.

Après avoir fini celui-ci et voyant que Gwenn était concentrée sur son film et voulait en commencer un autre, il fit défiler la liste et commença donc un nouveau film qui était ''La ligne verte'', un film plutôt triste sur l’histoire de personnes condamnées à la chaise électrique. Ce film durait presque trois heures, cela lui faisait bien passer le temps. Antonin trouvait ce film vraiment bien, il l’avait presque fini, quand les hôtesses apportèrent les repas, cela signifiait que l’avion avait déjà fait la moitié du voyage&nbsp;: plus que deux films, pensait Antonin.

En mangeant il put parler avec Gwenn&nbsp;: quel âge avait-elle, quelles études faisait-elle&nbsp;? Ils avaient discuté comme cela pratiquement une heure et commençait à sympathiser. Antonin finit le film qu’il avait commencé et il alla voir sa mère et ses deux frères, resta un petit moment avec eux et repartit s’asseoir. Antonin commençait à en avoir un peu assez des films alors il décida d’écouter un peu de musique, il alluma son lecteur mp3 et commença à écouter quelques morceaux et s’endormit.


Quand il se réveilla il se rendit compte qu’il avait dormit deux heures d’affilée, en faisant un petit calcul il évalua qu'il ne lui restait qu' environ une heure trente de vol, il en était très heureux car il commençait à en avoir assez. Il jouait sur son portable au jeux «&nbsp;Temple run&nbsp;» et ce jeux le rendait tellement addictif qu'au bout d’un certain temps une voix retentit dans l’avion, «&nbsp;nous commençons notre descente, merci de bien vouloir relever la tablette située devant vous, redresser le dossier de votre siège et éteindre les appareils électroniques&nbsp;; merci.&nbsp;»

Après ces phrases Antonin pouvait remettre un sourire sur ses lèvres.

En arrivant vers la côte, au début New York paraît petit, mais en ce rapprochant on peut commencer à voir des immenses quartiers avec de petites maisons, puis on voit évidemment, la magnifique statue de la liberté, et comme l’aéroport ou atterrissait l’avion était «&nbsp;La Guardia&nbsp;» on pouvait voir les grands gratte-ciels qui surplombait New-York.

Enfin, l’avion atterrit. Il y eut toute sorte de consignes de sécurité avant que l’avion ne s’arrête. Ce moment était toujours long. Puis les passagers se levèrent et prirent leurs sacs. Gwenn, avant de partir, dit au revoir à Antonin et lui donna sur un petit papier son nom et prénom, et lui dit&nbsp;: «&nbsp;ça coûte cher les sms ici, alors que Facebook c’est gratuit.&nbsp;» et elle partit. Antonin, tout content, prit son sac, rejoignit sa famille et sortit de l’avion. 

Il fallait passer la douane maintenant alors pour ne pas attendre, Antonin motiva toute la famille, et les quatre coururent. Cela fut efficace car ils arrivèrent dans les premiers. Après avoir passeé la douane, il fallait maintenant attendre les bagages. Quand les premiers bagages arrivèrent, ils se jetèrent dessus, mais il fallait s’y attendre, ce n’étaient pas les leurs. Au bout d’une quinzaine de minutes les bagages d’Antonin et ceux de sa mère arrivèrent à peu près en même temps. Heureusement les deux petits frère d’Antonin avaient mis leurs affaires dans le même sac. Quand ils le virent arriver les deux coururent pour l’avoir le premier. «&nbsp;Voilà une bonne chose de faite&nbsp;», dit la maman, «&nbsp;allons chercher un taxi&nbsp;».


Les taxis n’étaient pas très compliqués à trouver, il y en avait une vingtaine, tout jaunes, garés devant la sortie. Ils prirent celui qui était en face d’eux et la mère d’Antoine, indiqua l’adresse, l’Hôtel Hilton Garden 39 Avenue of the America. Pendant leur trajet Ils n’en revenaient pas de voir autant de grands immeubles, d’énormes centres commerciaux et d’énormes quartiers, tout était plus grand. Arrivés devant leur hôtel, la maman d’Antonin paya le taxi, ils prirent leurs bagages, et entrèrent dans ce magnifique hôtel.















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