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Après que les journalistes soient tous partis, tout sourire, je dit fièrement à ma mère que je vais enfin pouvoir réaliser mon rêve : aller aux États-Unis et devenir chirurgien. Ma mère fondit en larmes, elle était très contente de son fils.

Le lendemain, très tôt le matin, je suis déjà réveillé et j'attends le car qui va m'emmener à Dakar. Quelques minutes plus tard, le car arrive, je monte et m'installe sur un vieux siège tout déchiré, en face d'une vieille dame. Je suis très excité de recevoir mon prix et je gigote dans tous les sens. La vieille dame, intriguée par mon attitude, me demande pourquoi je bouge ainsi et même si j'ai des puces !! Je me mis à rigoler et lui explique que je vais devenir riche dans quelques heures car j'ai gagné à l'Africamillions et que je vais passer sur les chaînes de télévision et de radio du pays. Elle compris aussitôt et me félicita.

Voilà déjà une heure de trajet et le car s'arrête en plein cœur de Dakar. Je n'ai plus que dix minutes de marche et j'arriverais devant l'immense immeuble de l'Africamillions. Je rentre dans l'immeuble et prends l’ascenseur pour la première fois de ma vie. Il est neuf heures et quart et j'ai rendez-vous à neuf heures et demi, donc je m'assoie dans une petite salle d'attente. Quelques minutes plus tard, je suis appelé sur le plateau pour recevoir mon chèque de 83 millions d'euros. Je fais une interview et quelques photos, heureux comme un gosse avec son jouet. Vu que je n'ai rien pour stocker l'argent, ils me créaient une carte bancaire à mon nom, placent l'argent sur un compte puis me donnent un papier avec le code inscrit à l'intérieur. Je sors de la salle, puis du bâtiment, le sourire jusqu'aux oreilles. Lorsque je franchis la porte, je me mis à crier « Enfin, je suis riche ! ». Quelques personnes sur le trottoir me regardent puis me sourient. Je prends mon car et je rentre chez moi.

Une heure plus tard, je suis de retour dans mon village et décide d'acheter un tas de chose pour faire une fête dans le magasin le plus proche. De retour chez moi, je fais la fête jusqu'à tard le soir avec ma sœur et ma mère. Je  leurs explique aussi que demain, je pars pour les États-Unis, plus précisément New-York.

Le lendemain je me réveille et vais acheter deux téléphones portables au magasin à proximité qui en vend : un pour moi et un pour ma mère. Je lui explique le fonctionnement d'un téléphone (je l'avais appris grâce à un ami qui avait beaucoup économisé pour s'en acheter un). Je monte dans ma chambre pour préparer mes affaires, je ne prends pas rand chose : quelques vêtements, des souvenirs... Puis, je vais à la petite banque du village et créer un compte bancaire pour ma mère et lui donne la moitié de ma richesse : 41,5 millions d'euros. Je rentre chez moi et lui donne la carte et le code. Elle est très heureuse. Ensuite, je vais un à un voir mes amis et ils me donnent chacun un souvenir avant que je ne les quitte.

A seize heures, je prends le car pour l'aéroport de Dakar accompagné par  ma mère et ma sœur : elles voulaient me dire au revoir avant que je ne parte. Arrivé à l'aéroport, j'achète mon billet pour Paris et dis au revoir à ma mère et à ma sœur. Je monte dans l'avion pour la première fois de ma vie, m'installe, et pense à ma mère et a sœur.

Je trouve l'avion super cool,  je pensais que ça secouait plus que ça, mais le seul inconvénient, c'est le temps que l'on passe dans l’avion. J'arrive à Paris et j'achète un autre billet pour New-York. Je rempli un VISA, un passeport, un ESTA... Je monte dans l'avion et m'envole pour New-York. Je suis très fatigué et m'endort dans l'avion. 

Quand je me réveille, je regarde par le hublot et constate que nous nous rapprochons de l'océan car j'ai aperçu des mouettes. Je découvre alors des falaises, des plages, des bateaux-pêcheurs... Je demande à l’hôtesse de l'air où nous sommes et me répond que nous nous situons au dessus des côtes bretonnes. Je regarde une seconde fois pour admirer ces plages au sable jaune, ces falaises avec parfois juste au bord de celles-ci des habitations, la mer et ces bateaux-pêcheurs remontant leurs filets plein de poissons, mais aussi des petits bateaux. Je vois aussi un bateau plus gros que les autres avec une coque noire et rouge. Fatigué par le trajet, je me rendors en pensant aux beautés que possèdent ses côtes bretonnes. 

Quand je me réveille, nous sommes arrivés à New-York...















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