Abdou Piot

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C’est par un jour ensoleillé qu’Abdou Piot un jeune homme de 28 ans se rendit à son bureau de médecin généraliste dans la Casamance à Dakar dans un très beau pays, le Sénégal. Depuis sa naissance il y vivait, il avait toujours apprécié ce merveilleux paysage remplie de palmiers, et de verdures abondantes de partout, ces petites cabanes faite de paille et de terre cuite c’était une vue donc il ne se lassait pas. Chacun s’y sentait à son aise, dans leurs éléments.
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Abdou se rendit en taxi jusqu’à  l’aéroport de Dakar.
Tous les matins, ce jeune sénégalais partait pour une demi-heure faire un jogging sur ces sentiers peu délabrés, quand-il courait, il s’évadait et ne pensait plus à rien, le vent lui amené de la fraîcheur sur le visage dans cette environnement chaud et calme. Il passait près de petits cours d’eau où il s’y arrêter pour se désaltérer. Puis arriver près des habitations, tous les habitants qu’il croisait le salua un mouvement de tête ou d’une phrase habituelle « Bonjours Abdou, quelle belle journée ! » Il était connu de tout le village pour sa générosité, sa gentillesse et pour son dévouement dans son métier. C’est l’unique médecin généraliste du village.
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Il était 18h, le soleil commençait à se coucher et dans la voiture, la chaleur était étouffante. Le chauffeur alluma la radio, on entendit un journaliste qui confirma la rumeur selon laquelle le virus Ebola était au Sénégal.  
Ensuite, Abdou Piot rentra chez lui, il se prépara pour aller travailler, alors il enfila sa chemise à carreau, son pantalon marron, ses chaussures en toile et enfin il mit à son doigt une grosse bague en or.
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Toute personne ayant des symptômes s’approchant de ceux du virus sera mise en quarantaine.
Vers 8h30 du matin, il se tenait devant la porte près à partir travailler. Abdou avait eu son bac au Sénégal puis avait continuait pendant 5 ans ses études à Paris pour devenir médecin généraliste.
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Au bout de trois heures interminables, il arriva au centre de Dakar, la circulation était très dense, les piétons traversaient n’importe où ; les voitures étaient dans un état pitoyable, des marchands ambulants zigzaguaient entre les voitures au péril de leur vie pour vendre des lunettes de soleil, des oranges, des cartes téléphoniques…
Il a pu poursuivre ses études à Paris grâce à l’argent qu’avait économisez tout le village car celui-ci avait perdu ses parents alors qu’il était atteint d’Ébola. Leur mort lui a fait un terrible choque et il fut détruit mais il prit en maturité et c’est à ce moment-là qu’il décida d’aider d’autre famille malade pour aucun autres enfants n’ai à subir ce qu’il avait enduré lorsqu’il avait 11 ans. Il a beaucoup souffert et ne faite à personne ce qui lui est arrivé. C’est pour cela qu’il décida de faire médecin généraliste, mais plus tard d’évoluer dans sa profession et par exemple de trouver un antidote pour détruire le virus Ebola.
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Abdou était perdu dans cet endroit où le bruit était omniprésent, cette ambiance le perturbait car, il était plus habitué à entendre le chant mélodieux des oiseaux qui naissent en Casamance.
Quant Abdou arriva à son bureau plusieurs personnes attendait devant la porte alors il les fit entrait et les installa dans la salle d’attente. Le premier patient était un enfant qui renfermait plusieurs symptômes : il avait une forte fièvre, se sentait faible et vomissait régulièrement.  
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Après une demi-heure dans les embouteillages du centre de la capitale sénégalaise, le chauffeur le déposa à l’aéroport.
Quand tous les patients furent occultés, il se posa quelques secondes mais quelqu’un frappa à sa porte. Il ouvrit, c’était un homme du village assez âgé qui voulait lui parler d’une chose très importante disait-il.
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Des centaines de personnes attendaient dehors derrière des barrières, l’arrivée d’un proche.
Il annonça que une rumeur circulait dans le village : Ebola était parmi des personnes du village, alors Abdou eu tout de suite un choque il repensa à sa famille et déclara qu’il allait partir au Etats-Unis pour trouver un remède à Ebola, Et dit au vieil homme de trouvé un autre médecin en attendant son retour.  
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Quand Abdou entra, il y avait une longue file de personnes qui attendaient.
Et il mit à la porte, ce pauvre homme, en lui laissant un numéro de téléphone.  
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Au début, il ne comprit pas pourquoi c’était si long. Puis il vit des hommes et des femmes équipés de masques, de gants, et surtout d’un thermomètre frontal.
3jours plus tard, on le vit partir avec des bagages à la main.
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Il s’agissait de mesures de précaution contre le virus Ebola.
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Ceux qui avaient une température trop importante étaient emmenés dans un endroit que personne ne connaissait, en complet isolement.
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Arriva le tour d’Abdou. Un homme lui demanda de s’approcher et lui mit la machine au niveau du front tandis qu’il retenait son souffle : il passa sans problème.
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Abdou chercha ensuite la salle d’embarquement, il trouva un panneau sur lequel était écrit : « PARIS : Aéroport Orly, embarquement Salle E4, dans 1h ».
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Il se dirigea alors en direction de cette salle où il y avait beaucoup de monde qui attendait pour rejoindre Paris.
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Il devait embarquer à 1h et décoller trente-cinq minutes plus tard
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Pour passer le temps, Abdou regardait le va et vient des avions sur la piste, par la vitre: il n’avait jamais pris l’avion et il en avait peur.  
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Quand l’heure fut venu de monter dans l’avion, Abdou ne se sentait pas bien, il s’assit à sa place et un jeune homme, grand, brun, à lunettes arriva près de lui, rangea ses bagages et s’installa à son tour.  
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Plus l’heure du décollage approchait, plus Abdou avait la nausée.
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L’avion commença à rouler et voyant qu’Abdou ne se sentait pas bien, son voisin le rassura.  
  
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Les deux hommes commencèrent à parler.
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« -Moi c’est Thomas, dit le jeune homme.
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-Enchanté, Abdou !
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-D’accord, pourquoi prenez- vous l’avion si vous en avait peur ?
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-En vérité, c’est la première fois que je prends l’avion. Je dois me rendre aux États-Unis pour une affaire importante qui concerne le Sénégal. Et vous où allez-vous ?
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-Moi j’habite à Paris, et je souhaite être médecin sans frontière, c’est pour cela que j’étais au Sénégal, afin de me confronter au  virus qui se développe dans ce pays.
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-C’est une très bonne initiative ! Moi je suis chercheur et médecin dans la Casamance, je vais en Amérique pour trouver un remède contre Ebola.
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Si vous le souhaitez quand je serais revenu, je pourrais vous aider dans votre formation de terrain?
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-Oui avec plaisir ! Je reviens dans un mois au Sénégal, je pourrais devenir votre assistant si vous le souhaitez
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-C’est d’accord, on reste en contact ».
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Les deux hommes parlèrent jusqu’à l’arrivée à Orly et ils s’échangèrent leurs coordonnées.
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Arrivé à Paris, Abdou vît pour la première fois la Tour Eiffel : elle était gigantesque et magnifique.
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Après avoir atterri, il fit un petit tour dans l’aéroport et vît toutes les boutiques de luxe qu’il n’enviait pas.
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Toutes ses riches personnes qui prenaient plaisir à dépenser leur argent dans tant de futilités !
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Il pensait à toutes ses familles qui ne vivent avec presque rien notamment dans son pays et il était écœuré.
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Après quelques heures, il était temps de se préparer à repartir.
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Avant d’entrer dans ce nouvel avion, il devait se faire fouiller une nouvelle fois. Tout fut contrôlé : sa valise, son bagage à main et il passa sous un portique pour vérifier s’il ne transportait rien de dangereux sur lui.
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Rien à signaler, Abdou passa sans souci.
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Dans l’avion, Abdou était assis côté hublot : il voyait s’éloigner la Tour Eiffel au fur et à mesure que l’avion s’élevait dans le ciel.
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Il essaya de s’endormir mais n’arriva pas, trop préoccupé par ses affaires.
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Pendant tout le trajet, Abdou observa les nuages, semblables à des champs de coton.
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Enfin, il aperçut au loin une terre. Il ne distingua pas toute de suite, mais plus il s’approchait, plus il voyait des gratte-ciel à perte de vue et au loin, l’aéroport JFK…
  
  
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Version du 24 mars 2015 à 09:56